Décès de Natalie Cole, la file de Nat King Cole ( 1919-1965 ) à l'âge de 65 ans:
Ici avec Whitney Houston pour une reprise du classique d'Aretha Franklin.
Rappel car Chris lui a rendu hommae. Quelques jours plus tôt, c'était Lemmy de Motorhead qui nous quittait. Ici invité sur scène par Metallica :
Laurent Admin
Messages : 3258 Date d'inscription : 12/10/2008 Age : 47
Sujet: Re: When I get where I'm going Dim 3 Jan - 0:08
chris57950
Messages : 1467 Date d'inscription : 11/11/2014 Localisation : France
Sujet: Re: When I get where I'm going Dim 3 Jan - 6:34
Laurent a écrit:
zut, sans etre un grand fan, j'aimais bien l'homme qui etais plutot "rock'n'roll"
chris57950
Messages : 1467 Date d'inscription : 11/11/2014 Localisation : France
Sujet: Re: When I get where I'm going Lun 11 Jan - 11:36
pas fan de lui non plus mais David Bowie est décédé le 10 janvier a New York a l'age de 69 ans
Laurent Admin
Messages : 3258 Date d'inscription : 12/10/2008 Age : 47
Sujet: Re: When I get where I'm going Lun 11 Jan - 21:28
Alors moi je suis attristé, j'ai le cafard depuis ce matin. Il faisait rêver ce gars là, il nous emmenait dans d'autres mondes. Je suis un fan de Bowie même si dans ses 27 albums et dans toutes ses périodes, il y a des hauts et des moyens. Des choses accessibles et des choses pointues.
chris57950
Messages : 1467 Date d'inscription : 11/11/2014 Localisation : France
Sujet: Re: When I get where I'm going Mar 12 Jan - 11:03
le pire c'est que 2 jours avant il fetait sont anniversaire en sortant sont 27 eme albums studio , né un 8 janvier comme Elvis
Laurent Admin
Messages : 3258 Date d'inscription : 12/10/2008 Age : 47
Sujet: Re: When I get where I'm going Mer 13 Jan - 12:54
Une liste des noms de la country qui sont partis en 2015 :
Tiens je ne le connaissais pas du tout, il est mort jeune, à l'âge de 49 ans :
il avait fait un bon debut de carrière dans les années 90 avec 2 albums avant de disparaitre, il etait revenut il y a quelques années avec un 3eme album. je l'ai vu en accoustique a Geneve vers la fin des années 90, si mes souvenirs sont correcte il y avait aussi Lacy J. Dalton le jour la, j'aimais bien sa chanson "Bad dog, no biscuits"
chris57950
Messages : 1467 Date d'inscription : 11/11/2014 Localisation : France
Sujet: Re: When I get where I'm going Ven 15 Jan - 13:50
Laurent a écrit:
si j'ecoute ca, je me suicide avant 2 mns
chris57950
Messages : 1467 Date d'inscription : 11/11/2014 Localisation : France
Sujet: Re: When I get where I'm going Mar 19 Jan - 6:57
l'hecatombe se poursuit en ce debut d'année, cette fois c'est un peu plus proche de nous puisque Glenn Frey, co-fondateur des Eagles est décédé ce lundi des suites de plusieurs maladies dont la polyarthrite rhumatoïde et la pneumonie, c'etais lui la voix lead des titres les plus country du groupe, parmis lesquels "Take It Easy, Peaceful Easy Feeling et Tequila Sunrise" cela me touche beaucoup car j'ai eut la chance de voir les Eagles 4 fois sur scène et ce fut a chaque fois grandiose
Lucas
Messages : 699 Date d'inscription : 23/10/2008 Age : 44
Sujet: Re: When I get where I'm going Mar 19 Jan - 17:27
chris57950 a écrit:
l'hecatombe se poursuit en ce debut d'année, cette fois c'est un peu plus proche de nous puisque Glenn Frey, co-fondateur des Eagles est décédé ce lundi des suites de plusieurs maladies dont la polyarthrite rhumatoïde et la pneumonie, c'etais lui la voix lead des titres les plus country du groupe, parmis lesquels "Take It Easy, Peaceful Easy Feeling et Tequila Sunrise" cela me touche beaucoup car j'ai eut la chance de voir les Eagles 4 fois sur scène et ce fut a chaque fois grandiose
Oui en effet en ce début d’année c’est une véritable hécatombe que nous subissons, pratiquement un décès par jour. Nous pouvons aussi ajouter même si c’est hors sujet la mort le même jour du grand écrivain Michel Tournier… Je n’ai pas eu la chance d’entendre les Eagles en concert, mais heureusement j’ai un très bon DVD d’eux. Tous polyvalents au sein du groupe, d’excellents musiciens pour ma part, très professionnels. Vraiment dommage !
chris57950
Messages : 1467 Date d'inscription : 11/11/2014 Localisation : France
Sujet: Re: When I get where I'm going Mar 19 Jan - 18:44
Lucas a écrit:
Je n’ai pas eu la chance d’entendre les Eagles en concert, mais heureusement j’ai un très bon DVD d’eux. Tous polyvalents au sein du groupe, d’excellents musiciens pour ma part, très professionnels. Vraiment dommage !
tu parles surement du farewell live a Melbourne, vraiment tres bon , je te conseille aussi le dvd "history of the Eagles" avec un excellent documentaire + 1 live des année 70, il y a aussi l e "hell freezes over" qui etais le concert de reunion pour MTV avec cette sublime version accoustic d'hotel California
dommage que les dernières année soient gachés par des problèmes d'argent avec Don Felder qui fut virés en 2001, en meme temps ca m'a permis de decouvrir avec son remplacant Steurt Smith un musicien exceptionnel que Glenn presentait comme le 5eme Eagles sur scène, d'ailleur ils avaient meme partagés les droits avec lui et le batteur / percussioniste Scott Crago, la reunion du groupe en 1994 doit beaucoup a l'album "Common Thread: The Songs of the Eagles" (triple disque de platine quand meme)qui voyait des stars de la country reprendre des chansons du groupe, notament Travis Tritt et "Take it easy" et le video clip qui voyait les membres du groupe reunit pour la 1ere fois depuis 1980 surcette video ce qui entraina ensuite la reformation l'année suivante
Laurent Admin
Messages : 3258 Date d'inscription : 12/10/2008 Age : 47
Sujet: Re: When I get where I'm going Mar 19 Jan - 23:44
Oh que c'est triste ...
chris57950
Messages : 1467 Date d'inscription : 11/11/2014 Localisation : France
Sujet: Re: When I get where I'm going Mer 20 Jan - 5:25
Laurent a écrit:
Oh que c'est triste ...
oui et ca commence a faire beaucoup , il serait temps que ca ce calme, quand ce sont des personnes de plus de 80 ou 90 c'est un peu moins dure a accepter mais les 2 derniers 69 et 67 c'est quand meme jeune
Laurent Admin
Messages : 3258 Date d'inscription : 12/10/2008 Age : 47
Sujet: Re: When I get where I'm going Mer 20 Jan - 14:40
Oui mais c'est normal hélas. Les Keith Richards, Mick Jagger, Eric Clapton, Paul McCartney, Aretha Franklin, Dolly, Emmylou, Alan Jackson, Cher, Willie Nelson, Merle Haggard, Wanda Jackson, Loretta Lynn, Elton John, Tina Turner, Barbra Streisand ont tous plus de 65-70-80 ans.
En France, nos Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Dick Rivers, Françoise Hardy, Jacques Dutronc, Jacques Higelin, Hubert Félix Thiéfaine, William Sheller, Jean Louis Murat, Juliette Gréco, Francis Cabrel etc sont "nos légendes à nous".
Et j'en oublie.
chris57950
Messages : 1467 Date d'inscription : 11/11/2014 Localisation : France
Sujet: Re: When I get where I'm going Mer 20 Jan - 17:13
Laurent a écrit:
Oui mais c'est normal hélas. Les Keith Richards, Mick Jagger, Eric Clapton, Paul McCartney, Aretha Franklin, Dolly, Emmylou, Alan Jackson, Cher, Willie Nelson, Merle Haggard, Wanda Jackson, Loretta Lynn, Elton John, Tina Turner, Barbra Streisand ont tous plus de 65-70-80 ans.
En France, nos Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Dick Rivers, Françoise Hardy, Jacques Dutronc, Jacques Higelin, Hubert Félix Thiéfaine, William Sheller, Jean Louis Murat, Juliette Gréco, Francis Cabrel etc sont "nos légendes à nous".
Et j'en oublie.
Alan Jackson ne va pas t'aimer la, il est de 1958, il n'aura que 56 ans le 17 octobre prochain
tous ca ne veut pas dire grand chose, ca fait 30 ans qu'on dit que Jerry Lee Lewis va mourir, au final il a enterré tous les autres de chez Sun records
chris57950
Messages : 1467 Date d'inscription : 11/11/2014 Localisation : France
Sujet: Re: When I get where I'm going Mer 20 Jan - 17:44
hommage du boss a Glenn Frey
Laurent Admin
Messages : 3258 Date d'inscription : 12/10/2008 Age : 47
Sujet: Re: When I get where I'm going Mer 20 Jan - 21:46
chris57950 a écrit:
Laurent a écrit:
Oui mais c'est normal hélas. Les Keith Richards, Mick Jagger, Eric Clapton, Paul McCartney, Aretha Franklin, Dolly, Emmylou, Alan Jackson, Cher, Willie Nelson, Merle Haggard, Wanda Jackson, Loretta Lynn, Elton John, Tina Turner, Barbra Streisand ont tous plus de 65-70-80 ans.
En France, nos Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Dick Rivers, Françoise Hardy, Jacques Dutronc, Jacques Higelin, Hubert Félix Thiéfaine, William Sheller, Jean Louis Murat, Juliette Gréco, Francis Cabrel etc sont "nos légendes à nous".
Et j'en oublie.
Alan Jackson ne va pas t'aimer la, il est de 1958, il n'aura que 56 ans le 17 octobre prochain
tous ca ne veut pas dire grand chose, ca fait 30 ans qu'on dit que Jerry Lee Lewis va mourir, au final il a enterré tous les autres de chez Sun records
Oh je pensais qu'il avait la soixantaine !
Mais en effet, Sprinsteen, Neil Young, Stevie Wonder ... j'en ai oublié plein. Jerry Lee Lewis, j'y pensais en plus, mais sur le coup, je ne retrouvais plus son nom.
Laurent Admin
Messages : 3258 Date d'inscription : 12/10/2008 Age : 47
Sujet: Re: When I get where I'm going Ven 5 Fév - 17:54
Maurice White, l'un des leaders de Earth Wind and Fire est décédé à l'âge de 74 ans :
Laurent Admin
Messages : 3258 Date d'inscription : 12/10/2008 Age : 47
Sujet: Re: When I get where I'm going Dim 20 Mar - 8:34
George Martin evidemment, le 5e Beatles :
chris57950
Messages : 1467 Date d'inscription : 11/11/2014 Localisation : France
Sujet: Re: When I get where I'm going Jeu 21 Avr - 18:49
il ne vaut mieux pas etre artiste en 2016, cette fois c'est Prince Rogers Nelson plus connut sous le nom de Prince, né le 7 juin 1958 à Minneapolis et mort le 21 avril 2016
Laurent Admin
Messages : 3258 Date d'inscription : 12/10/2008 Age : 47
Sujet: Re: When I get where I'm going Ven 22 Avr - 18:58
On apprend beaucoup sur son amour de Paris et son habitude de réserver des salles au dernier moment au gré de ses envies : http://www.telerama.fr/musique/entre-prince-et-paris-ce-fut-une-grande-histoire-d-amour,141426.php
Des images LIVE récentes de Prince :
Et il a beaucoup écrit pour d'autres : ça c'est de lui !
Laurent Admin
Messages : 3258 Date d'inscription : 12/10/2008 Age : 47
Sujet: Re: When I get where I'm going Ven 26 Aoû - 10:41
La styliste Sonia Rykiel est décédée à l'âge de 86 ans :
La styliste Sonia Rykiel est morte
LE MONDE | 25.08.2016 à 11h17 • Mis à jour le 25.08.2016 à 13h24 | Par Véronique Lorelle
La créatrice de mode libre et insolente, icône de Saint-Germain, est morte jeudi à l’âge de 86 ans, a annoncé sa famille à l’AFP. Elle avait ouvert sa maison en 1968.
La styliste Sonia Rykiel est morte à Paris, à l’âge de 86 ans, le 25 août 2016. PIERRE GUILLAUD / AFP
Robe noire absolue sous une chevelure rousse incendiaire, la silhouette de Sonia Rykiel manquera à Saint-Germain-des-Prés, où elle avait établi sa maison de couture. Quintessence de la femme française et de l’esprit rive gauche, la créatrice de mode qui prétendait avoir saupoudré la Tour Eiffel de strass, est morte le 25 août 2016, à l’âge de 86 ans.
Sonia Rykiel avait traversé quarante ans de mode en dessinant pour « la femme-plaisir, la femme-travail, la femme-pouvoir et la femme-désir » des vêtements à l’élégance sexy et nonchalante, pimentés d’humour. Ses défilés avec des mannequins souriant se prenant par la taille détonnaient dans l’univers souvent distancié et froid de la mode. Ils ressemblaient à une fête donnée par « une ribambelle de sœurs, avec quelque chose de très joyeux, et cela reflète sa vie », avait relevé son amie, la photographe Dominique Isserman dans le magazine Elle.
Tricots et rayures comme marque de fabrique
La vie de Sonia Flis, née le 25 mai 1930 dans une famille bourgeoise russo-roumaine, à Paris, aurait pu ressembler à un long fleuve tranquille. Aînée de cinq filles, elle joue d’abord le rôle du garçon manqué puis celui de petite mère. Jeune fille, sa seule ambition était, dira-t-elle, d’avoir dix enfants. Mariée en 1956 à Sam Rykiel, notamment propriétaire d’une boutique de mode (« Laura », près de la porte d’Orléans, à Paris), elle donne naissance à Nathalie en 1956 et Jean-Philippe, en 1961. Mais Sonia Rykiel va épouser plus sûrement les années 1960 et l’esprit de Saint-Germain-des-Près, libertaire et poétique.
En 1962, alors qu’elle tient la boutique de son époux, elle se fait tricoter un petit pull moulant qu’elle porte en version étriquée, sur sa peau nue. Une amie, journaliste de mode, s’empare du modèle et publie en couverture de Elle la photo du « poor boy sweater ». En quelques mois, Sonia Rykiel devient la reine du tricot, qu’elle a réinventé sans avoir jamais appris à manier des aiguilles. « Peut-être que j’avais du talent ? », s’est-elle souvent interrogée.
Le 5 mai 1968, la jeune femme divorcée ouvre sa propre boutique, rue de Grenelle, où elle vend les robes qu’elle a dessinées pour de futures mamans. Sur ses pulls, elle écrit les mots «Heureuse », « Sensuelle », « Mode », « Lui »... Ses créations libres et insolentes pour l’époque, séduisent des femmes aussi émancipées qu’elle, telle Catherine Deneuve, Jacqueline Onassis ou Lauren Bacall. Les tricots, les rayures, les jupes sans ourlet, les coutures apparentes vont devenir sa marque de fabrique, ainsi que le velours et les strass. « Comme je ne savais pas car je n’ai jamais appris, j’ai fait autrement, j’ai fait à ma manière : pas d’ourlets, des pulls à l’envers, pas de doublure, des superpositions… »
Liberté de ton
Dans les années 1960 et 1970, cette liberté de ton fait mouche. A bas les diktats : il faut « oublier les couturiers, faire la mode avec son corps à soi, son esprit à soi, cacher ce qu’on a de laid et exalter ce qu’on a de beau », recommande celle qui défendra très tôt et jusqu’au bout le port du pantalon comme principe d’égalité « non pas avec les hommes, mais avec celles qui ont de belles jambes ». Elle appelle sa façon de voir les choses et d’aborder le métier, la « démode ». Le succès va grandissant. En 1973, Sonia Rykiel devient vice-présidente de la chambre syndicale du prêt-à-porter. En 1977, elle est la première à dessiner des modèles pour le catalogue de vente par correspondance, Les Trois Suisses. L’entreprise familiale se diversifie dans les parfums, la mode enfantine, masculine, les accessoires et les chaussures...
La mode à laquelle elle s’était convertie par hasard, cette activité « pas pensable dans une famille bourgeoise », était devenue une affaire sérieuse. « Ce que je faisais était plutôt pour une femme politique, intello, pas du tout en accord avec la mode finalement. Et c’est ce que ces femmes-là voulaient. J’ai donc décidé de continuer ; je suis entrée en mode comme cela », expliquait Sonia Rykiel dans Le Jour d’avant, un documentaire réalisé par Loïc Prigent. Sur les parts sombres de son existence – la guerre vécue adolescente, dans une famille juive, son fils musicien né aveugle, la maladie de sa mère... – elle ne s’étendait guère. Elle préférait contourner, inventer, jouer des rôles. Tous ceux qui lui permettaient d’opposer le rire, le désir, l’excès, l’amour, la pensée, à une médiocrité ignorante, grise et étriquée.
« J’aime cette femme qui doit affronter de plus en plus la vie. Je me dois de continuer de l’habiller. Elle a besoin de bonheur et de tendresse. Et d’humour, c’est mon geste », confiait Sonia au magazine Elle en 2008. Mégalomane et égocentrique un jour, la créatrice pouvait devenir fragile et vulnérable le lendemain, selon sa fille Nathalie Rykiel qui disait de sa mère : « C’est ma merveille. »
Jouisseuse infatigable
Vouant un culte aux livres qu’elle dévore, Sonia a illustré des romans de Colette, écrit et édité de la littérature et parsemé d’ouvrages ses vitrines de mode. Avec le sculpteur César, elle imagine le bar de l’hôtel Crillon, décore aussi le Lutétia, reliant mode, art et littérature. Ses amies sont des femmes indépendantes et rebelles, étourdissantes aussi, tout comme elle : la comédienne Anouk Aimée, la photographe Sarah Moon, les écrivains Nathalie Sarraute, Hélène Cixous ou Madeleine Chapsal. Avec Régine Deforges, elle signe un livre illustré par Claire Brétécher. Karl Lagerfeld s’est pris d’amitié très tôt pour elle. Robert Altmann dans son film Prêt-à-porter a posé ses caméras dans sa maison de couture.
Jusqu’à la fin, cette séductrice disait apprécier « tout ce qui pimente la vie – un bon Saint Emilion, du chocolat noir et des hommes ». Elle regrettait de ne pas pouvoir téléphoner à ses amis, César, Brialy, Noiret, ou Chagall trop tôt disparus. Ou encore à Andy Warhol qui a fait d’elle un tableau où elle apparaît yeux verts et teint pâle auréolée de sa célèbre crinière. De ses cheveux roux, qui lui valaient d’être traitée de « sorcière » lorsqu’elle était enfant, elle a avait su faire « une attraction, un pôle en plus », son étendard. Car en fait, la sorcière était une magicienne, élevée au rang de commandeur de l’ordre des Arts et Lettres en 2012.
A quatre-vingt printemps passés, Sonia Rykiel apparaissait encore au premier rang des défilés de sa maison, dont elle avait confié les rênes à sa fille Nathalie (en 2012, l’entreprise est devenue la propriété du chinois Fung Brands). Mais elle a pourtant, ces deux dernières décennies, combattu la douleur avec acharnement. A la fin des années 1990, les médecins lui découvrent la même maladie que sa mère. « Un P de P », comme elle l’appelle (« putain de Parkinson » ), qui lui vole lentement son corps, son esprit et la vedette. Elle en a parlé magnifiquement dans le livre cosigné en 2012 avec la journaliste Judith Perrignon (N’oubliez pas que je joue, éd. L’Iconoclaste). C’est d’ailleurs dans ce récit doux comme une confidence et déchirant comme un cri que Rykiel la jouisseuse infatigable, l’icône de Saint Germain, l’actrice de sa propre vie, dit : « Plus tard, lorsque je ne serai plus la même, j’offrirai des cocktails sublimes dans des verres superbes. Je serai jeune longtemps, je ne me laisserai pas happer par la vieillesse, je me battrai, me transformerai, je ne crois ni aux potions, ni aux massages, je ne crois qu’à l’allure, au déplacement du dos, de la tête, je deviendrai un symbole. »
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/m-styles/article/2016/08/25/la-couturiere-sonia-rykiel-est-morte_4987763_4497319.html#xCtXB3RL7BkVEzhS.99
Laurent Admin
Messages : 3258 Date d'inscription : 12/10/2008 Age : 47
Sujet: Re: When I get where I'm going Lun 26 Déc - 1:03