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 wanda jackson

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hillbilly




Messages : 139
Date d'inscription : 29/09/2009

wanda jackson Empty
MessageSujet: wanda jackson   wanda jackson Icon_minitimeVen 18 Fév - 9:54

Hi,

heureux de voir que Wanda Jackson titille l'intéret de quelques uns, alors comme celà faisait un petit bout de temps que je ne vous avais pas tapissé le forum avec une de mes bios.

Une bien grande dame que j'ai eu le plaisir de voir plusieurs fois, dont une première en 1981 si j'ai bonne mémoire au festival de Country de Pantin organisé par l'ami Gilbert Rouit et le Country Music Mémorial.

Dédié spécialement à Lunatic (en 1955, Elvis et wanda tournent ensemble, on soupçonne même un flirt...):

WANDA JACKSON

Traditionnellement machiste, le rocker moyen reste intimement persuadé que le Rock’n’Roll est une histoire d’homme. Certes, l’histoire discographique du genre tend à lui donner raison, particulièrement lors de son élaboration dans les années cinquante. En effet, au nombre des têtes d’affiche du genre, les dames peuvent se compter sur les doigts d’une seule main. Et parmi ces quelques élues en fait seules font références, Wanda Jackson et Brenda Lee, toutes les deux blanches et issues du milieu Country (si l'on regarde du coté du Rythm'n'Blues, la liste augmente notablement). Un peu à part, Janis Martin « The Female Elvis » dut attendre le Rockabilly Revival des années 70-80 pour récolter son du. Si aujourd’hui la parité semble en voie d’institution, il faut bien reconnaître qu’à l’époque, outre la ségrégation raciale, perduraient de solides à prioris sur le statut de la femme. Autant de handicaps qui rendent encore plus méritantes les nombreuses dames s’étant exprimées avec talent pour le plaisir, compte tenu du peu d’intérêt du public de l’époque. On ne peut donc que saluer chapeau bas la performance de Wanda Jackson unanimement reconnue par le petit monde du Rock’n’Roll.

Fille de Tom et Nellie Jackson, Wanda Lavonne vient au monde le 20 octobre 1937 à Maud en Oklahoma, un Etat rural encore sous le choc de la Grande Dépression, avec un secteur agricole moribond pour cause de conditions météorologiques dramatiques. Comme des milliers de compatriotes (les Okies), les Jackson partent pour la Californie via la légendaire Route 66. Installés à Los Angeles courant 1941, ils trouvent une ville sur-peuplée aux opportunités professionnelles quasi nulles. Tom ne décroche qu’un emploi de barbier pour 3 mois. Seule solution, se diriger vers Bakersfield où le secteur de la cueillette réclame sans cesse de la main d’œuvre malgré des conditions de travail proche de l’esclavage dont John Steinbeck et Woodie Guthrie tirèrent l’essence de leur œuvres.

Avant de partir pour la Californie, Tom Jackson fut un temps pianiste d’une formation de Country Music locale. Un talent qu’il transmet à sa fille, également intéressée par la guitare dont il lui offre un exemplaire pour ses six ans. Sa mère confirmera plus tard que la vie de Wanda pris un tournant majeur ce jour là. Wanda s’avère bonne élève et pratique régulièrement à l’office religieux fréquenté par toute la famille. Un apprentissage complété par les concerts où son père l’entraîne pour voir les ténors du Western Swing, tels Spade Cooley, Tex Williams et l’incontournable Bob Wills.

En 1949, retour au pays et installation à Oklahoma City où Wanda poursuit ses études à la Capitol Hill High School. Courant 1954 elle s’y produit à l’occasion d’une fête scolaire dans un style alors inspiré par Kitty Wells. Toujours passionnée de musique elle ne manque pas de contacter les dirigeants de la station de radio K.P.L.R. dont le siège se situe non loin du groupe scolaire. Elle s’y impose en gagnant un radio crochet courant 1952 et décroche un temps d’antenne d’un quart d’heure bientôt passé à une demi-heure. De passage à K.P.L.R. la vedette de Country Hank Thompson, un enfant du pays, la remarque et lui propose d’intégrer ses Brazos Valley Boys. Wanda vient de passer avec succès son examen de fin d’année mais elle reste très attirée par une carrière musicale, elle accepte la proposition de Thompson d’autant que ce dernier lui a promis une interprétation personnelle en duo avec l’un des vocalistes du groupe Billy Gray, un natif de Paris au Texas. « You Can’t Have My Love » connaît un petit succès local encourageant avec une honorable 8ème place au Billboard.

Encore jeune, Wanda est accompagné par son père lors des tournées avec les Brazos Valley Boys, tandis qu’à la maison, maman travaille à la confection de ses tenues de scène.

Wanda apprend le métier un an auprès de Thompson associée avec Billy Gray. Le jeune duo décroche en outre un contrat avec la firme Decca Records bien placée sur le marché Country. Capitol records, firme de Thompson ayant préalablement refusé de prendre Wanda estimée trop jeune sous contrat. Courant 1955, ils participent à une tournée « Ozark Jubilee » présentant à l’affiche Jean Sheppard, autre grande dame de la Country ainsi que deux débutants nommés Johnny Cash et Elvis Presley dont le répertoire Rockabilly ne laisse pas Wanda indifférente. Devenue l’amie de Presley, ce dernier l’incite à se lancer dans l’aventure du Rock, elle hésite encore, pensant n’avoir pas le type de vocal adapté, ce que Presley réfute. Un mois plus tard, elle ouvre le show devant la fine fleur de la génération Country de ce début des fifties : Faron Young, Porter Wagoner, The Wilburn Brothers et Homer And Jethro. Wanda reste deux ans sur Decca records où elle réalise plusieurs singles en collaboration avec Billy Gray (15 morceaux y furent mis en boîte, principalement des ballades romantiques). En 1983, Bear Family nous en compile quelques-uns uns sur le lp « Early Wanda Jackson ».

Interpellée par les conseils d’Elvis Presley, Wanda décide de partir à la conquête du public des teen-agers, elle quitte Hank Thompson et Billy Gray et confie sa carrière à Jim Halsey qu’elle connaît bien puisqu’il veille également aux intérets de Hank Thompson. Première initiative de Halsey, lui décrocher un contrat avec une firme plus adaptée au Rock. Capitol records se montre cette fois intéressé par le biais du légendaire producteur Ken Nelson qui découvrit aussi l’ater-égo masculin de Wanda, Gene Vincent.

Wanda signe avec Capitol en avril 1956 et le 8 juin suivant entre en studio où l’attendent des habitués des lieux, les guitaristes Buck Owens et Joe Maphis, Speedy West à la steel guitare et Skeets McDonald à la basse. « Half As Good A Girl » et « I Gotta Know » furent choisis pour son premier single Capitol 3485. « I Gotta Know » également au répertoire de Presley présente, chez Wanda, une introduction fiddle de Country traditionnelle pour embrayer sur un Rock rapide, une formule récompensée par une 20ème place au Billboard. Plus tard, elle bénéficiera à l’occasion du soutient des Blue Caps de Gene Vincent, des guitaristes Merle Travis et Roy Clark et des pianistes Big Al Downing (alors membre des Poe Kats le premier Road Band de Wanda) et Merrill Moore. En tournée, elle côtoie Mitchell Torok, Hank Locklin, Lloyd « Cowboy » Copas, George Jones, Justin Tubb et un jeune texan, Buddy Holly And His Two Tones, futurs Crickets. Wanda ne se souvient hélas guère de sa rencontre avec Buddy Holly.

En 1957, elle commet « Fuji-Yama Mama » et part pour 7 semaines au Japon où ce titre reste 6 mois à la première place. Les Japonais friands de Rock lui font un triomphe et les G.I. stationnés au pays du Soleil Levant sont ravis de ce vocal rocailleux à souhait qu’ils prétendent : « capable de réveiller ce vieux Fuji-Yama lui-même ». Elle passe au Town Hall Party, l’une des quelques prestations de cette époque disponibles aujourd’hui sur vidéo. Sur scène, Wanda devenu une belle jeune femme, met en valeur ses atouts et privilégie talons aiguilles et ensembles moulants assez sexy et « urbains » très éloignés de ses tenues Country à franges. Pour obtenir le droit de passer sur la prestigieuse scène du Grand Ole Opry, elle devra impérativement couvrir ses épaules. Elle y fit donc sensation avant Patsy Cline, considérée comme la pionnière dans ce domaine.

Discographie LP pour les années cinquante
1958 – Capitol T 1041 – Day Dreamin’

L’année suivante, elle cartonne avec deux morceaux préalablement testés par Elvis, « Money Honey » et surtout « Let’s Have A Party » que le King en personne lui avait conseillé. Mis en boite l’année précédente, « Party » fut mis en sommeil le temps que la version de Presley perde de son effet, bien qu’aujourd’hui, beaucoup d’amateurs s’accordent pour affirmer la supériorité de la version de Wanda (10 semaines au Billboard et une 37ème place) sur l’originale. Son succès évident convainc Ken Nelson d’investir dans la production d’un premier album, sobrement baptisé « Wanda Jackson ». Suite à l’accueil favorable de « Party », Wanda baptise son road band The Party Timers, les membres initiaux en sont les guitaristes Roy Clark et Dave Ronson et le batteur Tom Morgan.

Courant 1959, Wanda se produit au Show Boat de Las Végas, accompagnée par les prestigieux Texas Playboys et leur légendaire meneur Bob Wills. Un honneur que Bob Wills refusa à Rose Maddox.

Il récidive l’année suivante avec « There’s A Party Goin’ On » puis « Rockin’ With Wanda » en 1960, sans doute l’album de référence pour cette période de sa carrière..

En 1961, Le Rock’n’Roll est en passe de s’enliser dans une guimauve pour midinette au détriment du Rock primitif. N’ayant pas le profil des teen-agers à la mode, Wanda choisie l’option raisonnable de glisser vers une Country Music plus élaborée dont le Nashville Sound fait école. Son dernier tube « Right Or Wrong » s’inscrit dans cette optique et baptise son album de l’année où se mêle Country et classiques du Rock pour un changement de cap en douceur. Option confirmée l’année suivante avec l’album « Wonderful Wanda ». Un retour à ses premiers amours qui incite M.C.A. records désormais propriétaire de Decca à éditer « Lovin’ Country Style » une compilation de sa période sur Decca. On cru bien que ces albums soient les derniers. En effet, entre-temps, Wanda fit la connaissance et tomba amoureuse de Wendell Goodman un cadre de chez I.B.M.. Elle l’épouse et décide de se consacrer à sa vie de famille car elle ne supporte pas de vivre séparée de son mari lors des tournées. Regrettant de voir sa femme quitter le circuit musical, Goodman la convainc de persévérer et pour le coup s’implique dans sa carrière, il quitte I.B.M. et prend en main le management de madame.

Le 23 mars 1963, Wanda nous gratifie de « Love Me Forever » et se produit pour la première fois en France à l’Olympia en compagnie de Roy Orbison et accompagné des Gamblers. Elle revient en France au mois de novembre suivant. 1964, Wanda laisse définitivement de coté le Rock de ses débuts pour lequel les formations britanniques ont pris le relais, l’album « Two Sides Of Wanda » marque discographiquement cette étape en proposant une face A Rock et une face B tournée vers l’avenir Country. Paraît également l’album « Blues In My Heart ». Hélas, la jeune femme ne connaît pas les belles réussites obtenues au début de sa carrière et de fait, l’année 1965 sera vierge en matière de L.P.. Fait notable, le succès étonnant de Santo Domingo numéro 1 en Allemagne. Pays qu’elle visite dans l’année. Elle débarque à Berlin en octobre, et y reçoit un accueil enthousiaste. Outre l’Allemand, Wanda aura l’occasion de s’exprimer en Japonais et Autrichien et de chante en duo avec des artistes Hongrois, Tchèques, Autrichiens et Japonais. En 1990, Bear Family Records lui consacre l’album Santa Domingo, compilation des ses titres en Allemand.

Si Wanda ne fait plus les gros titres des journaux, elle poursuit tranquillement une carrière établie que sanctionne une production discographique ponctuelle, sa carrière restant principalement axée sur la scène. En 1966, les Party Timers comprennent : Mike Lane, Tex Wilburn, Al Flores et Don Bartlett.. Essentiellement des night clubs voire quelques salles plus importantes comme celle du casino The Golden Nugget de Las Vegas. Entre 1965 et 1967 elle anime également son show TV « Music Village » sur une chaîne locale.

Discographie LP pour les années soixante

1960 – Capitol T 1384 – Rockin’ With
1961 – Capitol ST 1511 – There’s A Party Goin’ On
1961 – Capitol ST 1596 – Right Or Wrong
1962 – Capitol ST 1776 – Wonderful
1962 – Decca DL 4224 – Lovin’ Country Style
1963 – Capitol ST 1911 – Love Me Forever
1964 – Capitol ST 2030 – Two Side Of Wanda
1965 – Capitol ST 2306 – Blues In My Heart
1965 – Capitol ST 2438 – Sings Country Songs
1966 – Capitol ST 2606 – Salutes The Country Music Hall Of Fame
1967 – Capitol ST 2704 – Reckless Love Affair
1967 – Capitol ST 2812 – Uou’ll Always Have My Love
1968 – Capitol ST 2883 – The Best
1968 – Hilltop JS 6058 – Please Help Me I’m Falling
1968 – Capitol ST 2976 – Cream Of The Crop
1968 – Capitol ST 129 – The Many Moods Of
1968 – Vocalion VL 73861 – Nobody’s Darling
1969 – Capitol ST 238 – The happy Side of
1969 – Hilltop JS 6074 – Leave My Baby Alone
1969 – Capitol ST 345 – In Person

1970 sera une année noire, frustrés par le manque de succès de leurs dernières productions, le couple Goodman / Jackson entre dans une phase dépressive et se tourne vers l’alcool. Ils assurent néanmoins le minimum et Wanda continue d’enregistrer et Capitol de diffuser ses disques y compris diverses compilations « best of » :

Elle sera de la tournée organisée par sa maison de disques : « The Capitol Country Caravan » avec The Hagers, Buddy Alan, Tex Ritter, Buck Owens et Billy Joe Spears à la suite de laquelle elle enchaîne sur la Grande Bretagne avec le 26 avril un passage au London Palladium.

Tout comme beaucoup d’autres artistes dans leur cas, le salut leur viendra du Ciel. Touché par la grâce, le couple décide de ne plus boire une goûte d’alcool et pour éviter toute tentation, de ne plus accepter d’engagements venant de clubs où l’on sert le « diable sous forme liquide », un risque palpable quant on sait qu’à l’époque, les clubs représentent près de 80% de leur activité scénique. Par ailleurs, « Born Again » convaincue, Wanda insiste auprès de sa maison de disques pour ne plus se consacrer qu’au Gospel. Décision assez peu goûtée par les dirigeants de Capitol records, d’ailleurs sa première expérience dans ce domaine fut refusée par Capitol et dut être relayée par le petit label spécialisé : Word dès 1967. Il va de soit que Capitol conserve la jouissance des titres en sa possession.

Insatisfaits des résultats obtenus par Wanda, les dirigeants de la firme californienne mettent fin à une association de 16 ans. Commence alors pour la chanteuse la quête des labels indépendants susceptibles de prendre le risque modéré de l’éditer. Premier à répondre présent, Word records initiateur de son premier disque de Gospel en 1967.

Une nouvelle tournée britannique est prévue en 1975 avec comme point d’orgue sa présence comme co-vedette, aux cotés de George Jones, au Festival de Wembley.

Discographie LP pour les années soixante dix

1970 – Capitol ST 434 – Country
1970 – Capitol ST 554 – A Woman Lives For Love
1970 – Capitol ST 21530 – Portrait Of
1971 – Capitol ST 669 – I’ve Gotta Sing
1972 – Hilltop JS 6116 – We’ll Sing The Sunshine
1972 – Capitol ST 11023 – Praise The Lord
1972 – Starline 6120 – Pioners Of Rock
1972 – Capitol ST 11096 – I Wouldn’t Want You Any Other Way
1973 – Hilltop JS 6123 – By The Time I Get To Phoenix
1973 – Word 8614 – Country Gospel
1973 – Capitol ST 11161 – Country Keepsakes
1974 – Myrrh 6513 – When It’s Time To Fall In Love Again
1974 – Pickwick PTP 2053 – Wanda Jackson
1975 – Myrrh 6533 – Now I Have Everything
1976 – Myrrh 6556 – Make Me Feel Like A Child Again
1976 – DJM 20493 – I’ll Still Love You
1978 – Word 8781 – Closer To Jesus
1979 – Word 9619 – My Testimony
1979 – Capitol 82098 – Rock’n’Roll History
1979 – Curb D2 77398 – Greatest Hits

Au début des années 80, Wanda a repris son équilibre et si elle reste redevable au Gospel elle s’intéresse à nouveau à la Country Music et profite du Rock’n’Roll Revival pour reprendre contact avec ses fans européens (Britanniques, Scandinaves et Allemands) et de leur livrer quelques prestations Rock de haut niveau. Initiative à nouveau mal perçue cette fois par ses producteurs « Gospel ». En 1980, Gusto records édite un LP « Greatest Hits » essentiellement Country, Capitol le « Country Classics » et durant le mois de juillet Wanda participe à une tournée française sponsorisée par Marlboro avec en co-vedette Phil Everly. Hexagone qu’elle retrouve l’année suivante à l’occasion du festival International de Country Music de Pantin le 21 avril.

Dès lors, Wanda freine considérablement son activité discographique : 1982 – « My Testament » Word ; 1983 – « My Kind Of Gospel » ; 1984 – « Teach Me To Love » ;  «Rock’n’Roll Away Your Blues » en 1987 sur Varrick puis « Show Me The Way To The Calvary » en 1988 mais elle est pas pour autant à la retraite et une fois élevés ses deux enfants : Gregory et Gina Gail, elle se consacre prioritairement à la scène. Sans oublier la diffusion régulière de rééditions sur le marché : 1985 « Her Greatest Country Hits » et « Rockin’ The Country » sur Rhino.

Discographie LP pour les années quatre vingt

1980 – Capitol 1033 – Capitol Country Classics
1980 – Gusto 0057 – Greatest Hits
1984 – Tab 8401 – My Kind Of Gospel
1984 – Tab 8404 – Rockabilly Fever
1984 – Bear Family BFX 15109 - Early
1986 – DSM 001 – Good Times
1986 – Warrick VR 025 – Rock’n’Roll Away Your Blues
1988 – Bellaphon 288.07107 – Let’s Have A Party
1988 – Montana Country 310007 – Country Gospel
1989 – Tab records Lp 8902 - Live In Scandinavia
1989 – Supraphon CZ 110199 - Let’s Have A Party In Prague (avec Karel Zich)
1989 – Tab 8902 – Live In Scandinavia

Toujours très active en matière de scène, Wanda visité régulièrement l’Europe avec par exemple 7 tournées pour la saison 1997. En 1992, elle commet le LP « Goin On With Jesus » et trois ans plus tard, participe à « Rockabilly Filly » sur Hightones Records. Cet intéressant album est à mettre au crédit de Rosie Flores une texane passionnée de Honky Tonk et de Rockabilly qui débuta sa carrière en collaboration avec le vétéran Ray Campi. Aujourd’hui bien positionnée sur le marché « alternatif » en marge de la machine Nashvillienne, Rosie Flores n’a de compte à rendre à personne et peut se permettre une production personnalisée. « Rockabilly Filly » est un album hommage au Rockabilly en général et aux grandes dames du genre en particulier, à savoir Wanda et Janis Martin d’ailleurs invitées à l’élaboration de l’album. Rosie chante « His Rockin’ Little Angel » et « Rock Your Baby » avec Wanda et « Blues Keep Callin’» plus « Hard Times » avec Janis. On notera également la présence de Rocky Burnette (fils de Johnny) et du guitariste britannique Albert Lee, grand fan de Rock devant l’éternel. Partie en tournée promotionnelle, Rosie invite Wanda à la rejoindre pour 5 semaines, les deux femmes se produisant de la Californie à New York en passant par le Canada et le Texas, d’aucuns de dire que Wanda vola souvent la vedette à sa benjamine. Wanda n'avait plus tourné sur le sol US depuis les années 70.

Nominée deux fois pour un Grammy Award au titre de vocal féminin de l’année, Wanda est aujourd’hui membre du Oklahoma Music Hall Of Fame, du Rockabilly Hall Of Fame, du Gospel Music Hall Of Fame et de l’International Hall Of Fame.




Complément discographique pour les années 90

1990 – Rhino 70990 – Rockin’ The Country
1990 – Bear Family BDC 15582 - Santa Domingo
1991 – Curb D2.77398 – Greatest Hits
1992 – Capitol 97911 et 98126 – Country Classics volumes 1 et 2
1992 – Bear Family Box set BCD 15629 – Right Or Wrong
1996 – Capitol 111765 – Vintage Collection
1999 – Bear Family Box Set BCD 16114 – Tears Will Be The Chaser For Your Wine

Toujours bon pieds bon oeil et bonne cordes vocales, Wanda s'incrit dans la programmation du Rockabilly festival de Jackson dans le Tennessee. Cette ville moyenne entre Nashville et Memphis n'est autre que la ville natale de Carl Perkins. The Comets et l'ancien pensionnaire de la Sun Recording Company Narvel Felts sont de la fête. Par ailleurs, Nashville lui reconnaît officiellement son statut de grande dame de la Country Music – et oui, sa légende essentiellement liée à ses plages Rock occulte l'essentiel de sa discographie qui débuta et se poursuivit sur le secteur Country & Gospel – En 2002, une émission spéciale sur C.M.T. Consécrée aux dames de la Country la situe en quarantième place.

2003, retour en studio, Elvis Costello, The cramps et Rosie Flores sont de la partie sur Heart Trouble. Deux ans plus tard, clin d'oeil discret dans « I Walk The Line » le biopic sur Johnny Cash, Amy Lavere joue le rôle de Wanda.

2008, pour ses soixante et onze ans, petit séjour en Grande Bretagne, à Londres, elle y retrouve la famille Lewis, Jerry Lee et sa soeur Linda Gail. L'année suivante, Jack White, fort de son expérience avec Loretta Lynn, lui propose une collaboration en studio. L'album « The Party Ain't Over » arrive dans les bacs en janvier 2011 et vaut à Wanda un bel éclairage plein feux, notamment sur le plateau du Late Show de David Letterman.

Après le SXSW festival d'Austin accompagnée par le Green Corn Revival Band, elle clôture 2010 sur la Bbc au Hootnanny Show, avec une étonnante adaptation du « You Know I'm No Good » d'Amy Winehouse, assez inattendu de la part cette fervente, voire parfois un peu rigide chrétienne.

A l'occasion de la sortie de ce dernier album Même les médias français y vont de leur hommage à la plus grande dame du Rock'n'roll.

Pas mal non ?

Compléments discographiques
2003 – DCD DCNCD 1013 – Live And Still Kickin'
2003 – CHM CD 8708 – Heart Trouble
2006 – Goldenlane CLP 1568-2 – I Remember Elvis
2011 – Third Man Records 525253- The Party Ain't Over
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