1957 - Grand Ole Opry's New Star 1958 - Hillbilly Hit Parade 1958 - Long Live King George 1959 - Country Church Time Mercury 1959 - White Lightning and Other Favorites 1960 - George Jones Salutes Hank Williams 1962 - Songs from the Heart 1962 - Sings Country and Western Hits 1962 - George Jones Sings Bob Wills 1962 - Homecoming in Heaven 1962 - My Favorites of Hank Williams 1963 - I Wish Tonight Would Never End 1963 - What's in Our Hearts ( avec Melba Montgomery ) 1964 - Blue and Lonesome 1964 - George Jones Sings Like The Dickens! 1964 - I Get Lonely in a Hurry 1964 - A King & Two Queens ( avec Melba Montgomery & Judy Lynn ) 1964 - Bluegrass Hootenanny ( avec Melba Montgomery ) 1965 - The Race Is On 1965 - Mr. Country & Western Music 1965 - New Country Hits 1965 - Old Brush Arbors 1965 - Famous Country Duets ( avec Gene Pitney & Melba Montgomery ) 1965 - George Jones and Gene Pitney: For the First Time! Two Great Singers ( avec Gene Pitney ) 1965 - George Jones and Gene Pitney (Recorded in Nashville!) ( avec Gene Pitney ) 1966 - Country Heart 1966 - I'm a People 1966 - Love Bug 1966 - We Found Heaven Right Here on Earth at "4033" 1966 - It's country time again ! ( avec Gene Pitney ) 1966 - Close Together (As You and Me) ( avec Melba Montgomery ) 1967 - Walk Through This World with Me 1967 - Let's get together ( avec Melba Montgomery ) 1968 - If My Heart Had Windows 1968 - Sings the Songs of Dallas Frazier 1968 - The George Jones Story 1969 - My Country 1969 - I'll Share My World with You 1969 - Where Grass Won't Grow 1970 - Will You Visit Me on Sunday? 1971 - George Jones with Love 1971 - George Jones Sings the Great Songs of Leon Payne 1971 - We Go Together ( avec Tammy Wynette ) 1972 - A Picture of Me (Without You) 1972 - George Jones (We Can Make It) 1972 - Me and the First Lady ( avec Tammy Wynette ) 1972 - We Love to Sing About Jesus ( avec Tammy Wynette ) 1973 - Nothing Ever Hurt Me (Half as Bad as Losing You) 1973 - Let's Build a World Together ( avec Tammy Wynette ) 1973 - We're Gonna Hold On ( avec Tammy Wynette ) 1974 - In a Gospel Way 1974 - George Jones Sings His Songs 1974 - The Grand Tour 1975 - Memories of Us 1975 - George & Tammy & Tina ( avec Tammy Wynette ) 1976 - Alone Again 1976 - The Battle 1976 - Golden Ring ( avec Tammy Wynette ) 1977 - I Wanta Sing 1978 - Bartender's Blues 1979 - My Very Special Guests 1980 - I Am What I Am 1980 - Double Trouble ( avec Johnny Paycheck ) 1981 - Still the Same Ole Me 1981 - Together Again ( avec Tammy Wynette ) 1982 - A Taste of Yesterday's Wine ( avec Merle Haggard ) 1983 - Jones Country 1983 - Shine On 1984 - You've Still Got a Place in My Heart 1984 - Ladies' Choice 1984 - By Request 1984 - First Time Live ( Live ) 1985 - Who's Gonna Fill Their Shoes 1986 - Wine Colored Roses 1987 - Too Wild Too Long 1987 - Walking the Line ( avec Merle Haggard & Willie Nelson ) 1989 - One Woman Man 1990 - You Oughta Be Here with Me 1991 - Friends in High Places 1991 - And Along Came Jones 1992 - Walls Can Fall 1993 - High Tech Redneck 1994 - Bradley Barn Sessions 1995 - One ( avec Tammy Wynette ) 1996 - I Lived to Tell It All 1998 - It Don't Get Any Better Than This 1999 - Cold Hard Truth 2001 - The Rock: Stone Cold Country 2001 2003 - The Gospel Collection 2005 - Hits I Missed...And One I Didn't 2006 - God's Country: George Jones and Friends 2006 - Kicking Out the Footlights...Again ( avec Merle Haggard ) 2008 - Burn Your Playhouse Down - The Unreleased Duets 2013 - Amazing Grace ( enregistrements de 2002 )
PRINCIPALES COMPILATIONS :
1998 - 16 Biggest Hits 1999 - Live With the Possum 2003 - Gospel Collection 2004 - 50 Years of Hits 2008 - George Jones: The Hits Then Till Now ( 3CD ) 2010 - The Great Lost Hits (2CD)
DVD :
2002 - Live in Tennessee 2007 - A Concert Tribute to George Jones 2007 - Greatest Hits (Live Recordings from the Church Street Station)
Dernière édition par Laurent le Mar 7 Jan - 22:56, édité 1 fois
Laurent Admin
Messages : 3258 Date d'inscription : 12/10/2008 Age : 48
Sujet: Re: George Jones Ven 19 Juin - 21:53
Voici les 3 dernières sorties de George Jones. Que valent elles ?
Je pense me prendre un des 3 ... comme premier disque de Jones
mumuse
Messages : 11 Date d'inscription : 11/12/2008
Sujet: Re: George Jones Dim 28 Juin - 7:08
clin d'oeil Laurent? Chaque fois que je parlais d'une autre Jones, il fallait que tu me sortes cette référence unique pour toi. Dis donc, je clique pour visualiser les nouveaux messages depuis ma dernière visite et je constate que cela s'étoffe rapidement par ici. Bravo à toi! J'ai apprécié les topics ciblés, comme celui sur le blues. Impossible de tout suivre, je vais sans doute louper pas mal de choses.
Laurent Admin
Messages : 3258 Date d'inscription : 12/10/2008 Age : 48
Sujet: Re: George Jones Dim 28 Juin - 15:07
Et il devient quoi le Jones français ?
Le Jones américain est pour le moment toujours vivant et en activité à 77 ans.
Je connais qu'une chanson en duo avec Dolly. C'est toujours touchant 2 vétérans en duo je trouve. Une chanson sur un homme brisé par le temps, les aléas de la vie, une pure chanson de "Honky Tonk", comprenez les chansons de bars pour hommes desespérés qui noient leur chagrin dans l'alcool
GEORGE JONES & DOLLY PARTON - The Blues Man ( Clip 2003 )
Im just a singer a natural born guitar ringer kind of a clinger to sad old songs Im not a walk-behinder Im a new note finder But my name's a reminder of a blues man that's already gone So I started drinkin' took some things that messed up my thinkin' I was sure sinkin' when she came along I was alone in the spot light not too much left in sight She changed all that one night when she sang me this song
Hey baby I love you hey baby I need you Hey baby you Don't got to prove to me you're some kind of macho of man You've wasted so much of your life runnin' through the dark nights Let me shine a little love light down on you blues man
I got so sick from speedin' all the things they said I was needing iff I was to keep on pleasing all of my fans I got cuffed on dirt roads I got sued over no shows She came and took all that old load down off this blues man And I sang hey baby I love you too hey baby I need you Hey baby I do get tired of this traveling band I'm up in my years now nights would be cold now If you hadn't stuck it out with this blues man I'm up in my years now nights would be so cold now If she hadn't hung around with this blues man.
Laurent Admin
Messages : 3258 Date d'inscription : 12/10/2008 Age : 48
Sujet: Re: George Jones Ven 10 Juil - 5:57
Blue & Lonesome de 1964 a été réédité en juin 2009 !
Apparement, c'est l'album qui a fait passer George Jones de chansons country plutot rythmée à des chansons d'une grande mélancolie, reprenant Hank Williams et Don Williams
mumuse
Messages : 11 Date d'inscription : 11/12/2008
Sujet: Re: George Jones Mar 21 Juil - 11:39
[quote="Laurent"]Et il devient quoi le Jones français ?
Le Jones américain est pour le moment toujours vivant et en activité à 77 ans.
file voir par ici myspace.com/univers2gaj il y a des vidéos du dernier concert
Laurent Admin
Messages : 3258 Date d'inscription : 12/10/2008 Age : 48
Sujet: Le chanteur country GEORGE JONES critique les artistes comme Taylor Swift Dim 8 Nov - 19:51
De THE ASSOCIATED PRESS (CP)
NASHVILLE, Tennessee — Référence incontournable de la musique country, George Jones, 78 ans, n'est pas content de la tournure que prend ce genre musical, toujours extrêmement populaire aux Etats-Unis.
Interrogé sur les jeunes stars country qui voguent de succès en succès, Taylor Swift et Carrie Underwood en tête, Jones, s'il reconnaît qu'elles sont douées, estime en revanche qu'elles ont "volé à la soul son identité".
Le musicien, qui figure au Country Hall of Fame, juge que les nouveaux artistes se réclamant de la musique country, ne s'inspirent pas vraiment de ce qu'est fondamentalement le country et qu'ils devraient du coup créer leur propre genre musical.
"Il est bon de savoir que nous, nous faisons toujours du vrai country. A l'instar d'Alan Jackson ou de George Strait. Nous maintenons le cap et sommes encore quelques-uns à croire qu'on reviendra aux fondamentaux", plaide le musicien.
Pourtant, même ses contemporains ont fait quelques infidélités au country. Il en va ainsi de Johnny Cash, salué par la critique pour sa reprise de "Hurt" des Nine Inch Nails.
Interrogé sur le genre musical auquel il pourrait s'ouvrir, comme le heavy metal ou le rap, Jones n'y va pas par quatre chemins. "Le rap? C'est moche. Comment pouvez-vous appeler ça de la musique", lâche-t-il. "J'ai l'esprit large mais non, non et non, vous ne pouvez pas dire du rap -ce truc qui parle-que c'est de la musique. Il faudra trouver un nom à ça".
En attendant, Jones a récemment sorti un album baptisé "A Collection of My Best Recollection". Il contient les succès les plus demandés de sa carrière dont les classiques "White Lightening", "I Don't Need Your Rocking Chair", ainsi que des titres inédits.
Lunatic
Messages : 499 Date d'inscription : 22/03/2009 Age : 37
Sujet: Re: George Jones Mar 29 Déc - 7:36
Moi je trouve qu'il n'a pas tort pour Taylor c'est plus de la pop que de la Country. Surtout quand ont voit son album en France que les maison de disque on massacré. Maintenant tout chanteur a le droit de d'essayés d'un style de musique si il en a envie. Je ne suis pas un fan de rap mais de la a dire que c'est de la merde. Il y'a un monde.
Clavier35
Messages : 32 Date d'inscription : 30/07/2009 Age : 69 Localisation : Bretagne Vannes
Sujet: Re: George Jones Mar 29 Déc - 13:02
On pourra toujours dire que tous les goûts sont dans la nature mais il faut quand même des bornes (Benchmarks ) Il y a quand même un style country, et à l'opposé ...... ....je verrais bien le rap
les jeunes ont une culture musicale imposée par l'écoute de morceaux choisis par des DJ souvents incultes et mal inspirés, ce n'est pas étonnant qu' ils plébicitent souvent des chanteurs ( ? ) forts médiocres .... Comme chante George : " I gotta get drunk "
hillbilly
Messages : 139 Date d'inscription : 29/09/2009
Sujet: Un poil radical the Possum Mar 29 Déc - 14:17
Hi,
Bon certes, sur la première partie je suis assez enclin à approuver que ces chères Carry, Taylor et encore pas mal d'autres sont plus pop que Country. Mais, bon, ce cher George Jones par ailleurs avec tout le respect que je dois à certainement l'une des plus grandes légendes encore en vie, n'est pas tout à fait exempt de "dérives" commerciales notamment dans les 70's où il nous laisse quelques guimauves assez dégoulinantes entre autre avec celle qui fut Madame Jones un temps, Tammy Wynette. Ceci étant, il a raison, point trop ne faut de dérive commerciale au risque de noyer le genre. Mais quel chanteur de notre chère country n'a pas versé dans la facilité commerciale le temps d'une galette ou deux. Enfin bref, c'est un débat récurrent. Quant au rap, même si je n'apprécie guère à titre perso, de la à être aussi radical. Ne surtout pas non plus "l'opposer" à la Country, aucune musique ne s'oppose à une autre, laissons s'exprimer Cowboy Troy et consorts, sans oublier que le style "truck songs" nous laisse quelques "narrations" sommes toutes pas si éloignée du principe rap. Allez, un petit "teddy bear" ou "fantôme 309" pour nous aider à regarder d'un oeil plus tolérant nos amis rappeurs même quant ils viennent titiller la jolie Taylor Swift avec un sans gène grossier.
Hee Haw & happy new year !
kpop66
Messages : 30 Date d'inscription : 27/11/2009 Age : 35 Localisation : Perpignan
Sujet: Re: George Jones Mar 29 Déc - 17:42
j'avais vu cet article il y a quelques temps mais je n'avais pas pris le temps d'y répondre :/
Donc ça sera court puisque je ne suis tout simplement pas d'accord avec ce que ce Grand Monsieur affirme.
Bien que ce ne soit pas de la country traditionnelle, Taylor Swift ou Underwood sont des artistes country-pop, point final. Alors après, George Jones est une légende certe, mais je ne pense pas qu'il a le droit de cataloguer d'autres artistes, surtout quand il affirme que George Strait (qui est, je tiens à préciser, mon second artiste favori après Brad Paisley) fait encore de la vraie country... George Strait fait toujours de l'excellente musique mais ces derniers albums (troubadour et twang) sont assez éloignées de ce qu'il faisait il y a 5, 10 ou 20 ans... Alors on dit de lui qu'il fait toujours de la vraie country car il est dans le circuit depuis de nombreuses années mais il a lui aussi succombé au côté commercial de la country (qui ne me déplait pas). Quand Taylot Swift aura sorti plus d'albums, dans 5 ou 10 ans (ce que je lui souhaite), elle sera enfin respectée et on dira d'elle que c'est une vraie countrygirl...
Laurent Admin
Messages : 3258 Date d'inscription : 12/10/2008 Age : 48
Sujet: Re: George Jones Ven 26 Avr - 22:19
George Jones, cette légende, ce monument de la country, est mort aujourd'hui à l'âge de 81 ans ( vendredi 26 avril ). Un clip autobiographique était sorti il y a pile 10 ans et il devait préparer un nouvel album et une série de date pour 2013.
Je le remets :
GEORGE JONES & DOLLY PARTON - Bluesman ( Clip 2003 )
Toute une génération qui part après Waylon Jennings en 2002, Johnny Cash en 2003, Porter Wagoner en 2007 je crois. Il reste Willie Nelson, Kris Kristofferson, Billy Jo Shaver, Merle Haggard et quelques autres.
Laurent Admin
Messages : 3258 Date d'inscription : 12/10/2008 Age : 48
Sujet: Re: George Jones Dim 28 Avr - 7:01
LIBERATION en parle ( j'oubliais qu'il avait été marié à Tammy Wynette pendant 6 ans ) :
George Jones, légende de la country, décède à 81 ans 26 avril 2013 à 21:11
Le musicien George Jones, légende de la country américaine souvent comparé, dans un autre genre, à Franck Sinatra pour la qualité de sa voix, est décédé vendredi à 81 ans, a fait savoir son agent.
Résidant dans le Tennessee (sud), il avait été hospitalisé il y a une semaine à Nashville, Mecque de la musique country, avec de la fièvre et des problèmes de pression artérielle.
La carrière bien remplie de George Jones, connu notamment pour le tube «He stopped loving her today», s’est étirée de la moitié du 20e siècle aux années 2000. Il avait prévu cette année une tournée d’adieux, qui devait se terminer par un super-concert en novembre à Nashville aux côtés d’autres artistes country légendaires.
Plusieurs de ses titres, à commencer par «White Lightning» en 1959, ont atteint la première place des charts de la country. Il avait par ailleurs épousé en 1969 une star du genre, Tammy Wynette, chanteuse de «Stand by your man», dont il divorça en 1975.
Les problèmes d’alcool et de drogue ont émaillé la vie de ce natif du Texas, qui avait reçu en 2008 la médaille honorifique du Kennedy Center pour sa carrière, remise par George W. Bush.
La disparition de cette voix «riche et profonde», selon le Washington Post, a particulièrement ému l’univers de la country américaine. L’une de ses plus célèbres représentantes, Dolly Parton, a réagi en disant que Jones était son «chanteur favori de tous les temps».
TAMMY WYNETTE & GEORGE JONES - Milwaukee Here I come ( 1969 )
hillbilly
Messages : 139 Date d'inscription : 29/09/2009
Sujet: Re: George Jones Ven 3 Mai - 14:43
Hi,
Juste LE plus grand artiste de Country Music de tous les temps !
Alors pour ceux que ça intéresse, une petite bio écrite en 2003
Héritier direct des "Pères Fondateurs" de la Country Music, George Jones est devenu lui-même une légende vivante à Nashville. Cité en référence par de nombreux artistes contemporains, il demeure l'influence majeure revendiquée par les artistes représentatifs des vagues successives du Honky Tonk Héritage puis de la New Country. Il fut nommé artiste du siècle par la revue de référence Country Music People.
George Glenn Jones naquis le 12 septembre 1932 à Saratoga au Sud-Est du Texas. Sa mère Clara Jones assure l'essentiel de son éducation, femme au foyer, elle arrondit parfois les fins de mois en vendant de la farine qu'elle fabrique elle même lorsque ses 6 enfants (George a 5 sœurs) lui en laissent le loisir. Quant à son père, George Washington Jones, il travaille comme plombier pour l'une des nombreuses compagnies pétrolières de cette région riche en or noir. George senior, est un brave homme, du moins quant il ne boit pas, car comme pour beaucoup d'autres "blue-collars" de la classe laborieuse, la vie en pleine crise économique n'est pas réjouissante, et l'alcool un moyen facile d'y échapper. Il rentre alors dans un triste état chez lui et ce sont le plus souvent de violentes scènes de ménage qui agrémentent les soirées familiales. Un vice dévastateur qu'il transmettra à son fils.
Heureusement, il ne lui lègue pas que son goût immodéré pour l'alcool, mais également, celui plus sain pour la musique. En effet, George Jones père est doté d'une fort belle voix et aime à chanter pour ses proches, avec une prédilection pour les œuvres de Jimmie Rodgers et la Carter Family. Sa mère joue également du piano à l'église locale et ses 5 sœurs appartiennent à la chorale de la petite congrégation. Une formation musicale qui sera complétée par son oncle Litt Patterson qui lui apprend les bases du gospel.
Plus tard, il s'intéresse à Ernest Tubb, Bill Monroe, Bob Wills et Roy Acuff par l'intermédiaire de la radio. A l’age de 13 ans il se distingue lors d’un radio crochet en reprenant Précious Jewell du King Of Country Music.
Alors que la malheureuse expérience de la prohibition est sur le point de s'achever, son père se lance dans la fabrication artisanale de whiskey, il auto-consomme bien évidemment une bonne partie de sa production, ce qui intensifie les conflits ménagers.
Cependant, le petit George fréquente irrégulièrement l'école, très moyennement attiré par les études, il leur préfère la découverte de la campagne avoisinante.
1941, George Washington Jones change de travail, toujours pour une compagnie pétrolière, mais recyclé comme bûcheron. Toute la famille part donc pour Kountze dans l'ouest du "Lone Star State". Cependant son fils consacre de plus en plus de temps à la musique et, grâce à son exceptionnelle mémoire, est bientôt capable de reprendre par cœur certains morceaux de Roy Acuff ou de Bill Monroe. Afin d'encourager son fils dans cette voie, Madame Jones le confie à Annie et Burl Stevens, ce dernier qui exerce l'honorable activité de pasteur emmène donc le gamin exercer ses talents à l'église.
Lorsque la guerre éclate en 1941, ils déménagent de nouveau. Revenant vers l'est, dans la ville champignon de Multimax Village, liée au complexe portuaire de Beaumont où l'effort de guerre assure une croissance régulière. George senior ne sera pas mobilisé, mais reste au pays pour y installer des pipelines.
Pour l'anniversaire de ses dix ans, son père lui offre une guitare, copiée sur celle du Singing Cow-boy Gene Autry. Annie Stevens puis Arnold Marcontell un cousin lui en montrent les bases et George s'avère particulièrement doué puisque quelques temps plus tard, il chante devant sa famille en s'accompagnant sur I'M Thinking Tonight Of My Blue Eyes, un classique de la Carter Family.
Talent qu'il ne tarde pas à mettre en pratique dans la rue avec un certain succès. Du coup, il déserte de plus en plus souvent la Dick Dowling High School et rapporte à la maison quelques subsides que son père s'empresse de reverser à l'industrie des boissons alcoolisées du pays.
En 1947, George se lie avec Dalton Anderson, un guitariste qui travaille pour K.T.X.J. une station de radio de Jasper. Ils finissent par s'associer et commencent à écumer les honky tonks alentours comme le Lockard Café où George fait ses débuts de musiciens et de buveur. Il va s'avérer fort doué pour l'un comme pour l'autre. A la suite d'une mésentente George rompt son association avec Anderson et échoue à Houston chez Rollie Jones, son grand-père paternel, un ancien clergyman, ce qui permet au jeune homme de se produire à l'église tout en continuant de jouer dans la rue.
Remarqué par Eddie et Pearl Stephen, ces derniers l'engagent pour les accompagner sur les ones de K.R.I.C. Beaumont et en tournée au Texas et en Louisiane. En cette période de l'après guerre, la musique des bayous connaît une forte popularité au Texas, nombre d'artistes louisianais s'y produisent et parallèlement la musique locale se teinte d'une touche de cajun. C'est également une époque où fleurissent les honky tonks qui participent à la diffusion du style musical qui porte leur nom. Sans nul doute l'age d'or de la Country Music, dont "les évangiles" sont écrits par les Roy Acuff, Bob Wills, Bill Monroe, Ernest Tubb, etc... . . George aime fréquenter les honky tonks dont l'ambiance lui colle à la peau. C'est dans l'un d'eux qu'il rencontre Luther Allison, un ex- fiddler des Sons Of The Pioners avec lequel il forme un duo. Pour 4 où 5 $ la soirée, ils se produisent dans les bars du coin.
En 1949, un nouveau venu révolutionne la Country And Western Music, un certain Hank Williams que George découvre sur Lovesick Blues. L'approche musicale du Hillbilly Shakespeare bouleverse le Texan dont le style personnel s’en ressent. George aura même l'occasion de rencontrer son idole lors de son passage à la station de radio K.R.I.C. de Beaumont, où il fut prévu qu'il l'accompagne. Un moment pénible pour le jeune homme qui, tétanisé par le trac et l'émotion, fut incapable de bouger ses doigts figés sur le manche de la guitare. Finalement, Hank Williams dédramatisa l'instant en affirmant à George Jones que s'il était très bien d'avoir des modèles pour s'influencer, il n'en fallait pas moins savoir affirmer sa propre personnalité dans sa musique.
Au début des années 50, George intègre la formation des Hillbilly Allstars de Slim Watts, expérience de courte durée, puisqu'on le retrouve peu de temps après chez Moon Mullican. Dans les mêmes temps, il rencontre Dorothy Bonvillon qui devient sa femme le 1 juin 1950, n'étant pas majeur le jour de ses noces, sa mère signera le registre à sa place. Un engagement lourd de conséquence, puisque beau papa refuse d'avoir un saltimbanque pour gendre, de fait, George abandonne la scène et troque sa guitare contre pinceaux et rouleaux pour la Sarlg Paint Company, un boulot à 1,25 $ de l'heure qui rassure monsieur Bonvillion. Un sacrifice trop fort, George n'aime pas la peinture, il n'aime pas non plus sa belle-mère, omniprésente dans le jeune foyer, et pour couronner le tout, sa femme est une anti-alcoolique convaincue. Résultat, sa femme demande le divorce, l'obtient avec en prime la garde de leur petite fille Susan et donc l'obligation pour lui de verser une pension. Ne s'y pliant pas régulièrement, cela lui vaudra deux courts séjours en prison.
Un temps D.J. sur K.T.R.M. Beaumont, il profite de la logistique locale et grave There Ain’t No Money In This dans un studio de fortune dont les murs sont recouverts de boite à œufs, un classique de l’isolation « système D ». Starday l’édite courant 1952.
Néanmoins, George suit les conseils du juge du divorce, qui lui conseille un engagement dans l'U.S. Army afin de s'assurer un revenu régulier et un minimum d’hygiène de vie. Il rejoint donc les troupes d'élite de l'U.S. Marines Corps de la Moffet Field Naval Air Station de San Diego en Californie le 16 novembre 1951. Un engagement qui lui permet de renouer avec la musique, et dès qu'il le peut, parfois même s'il faut faire le mur, il se produit dans les honky tonks californiens où il ne tarde pas à se faire un nom, ce qui lui permet de passer occasionnellement au Hometown Jamboree de Cliffie Stone et sur K.X.L.A. où il côtoie Buck Owens et Lefty Frizzell vedettes régionales.
Libéré de son contrat avec l'armée en novembre 1953, il trouve un job de peintre en bâtiment le temps de pouvoir se lancer à plein temps dans la musique et de recherche une maison de disques. Installé à Houston où il travaille pour K.N.U.Z., il séduit Jack Starnes, cofondateur avec Pappy Daily de Starday Records et à la recherche de nouveaux talents. Une première session est organisée en janvier 1954. Il y reçoit le soutient des Western Cherokee l'ancien groupe de Lefty Frizzell. George est si content de lui qu'il peint d'un jaune criard "George Jones, Starday Recording Artist" sur le fond bleu clair de la packard 1949 qu'il vient d'acquérir.
No Money Is Deal (assez nettement pompé sur If You Got The Money, I've Got The Time de Lefty Frizzell) et You're In My Heart composent son premier single sur Starday (ref: Starday 130) mais Pappy Daily n'en est point satisfait, il estime que le matériel résultant de cette session est trop impersonnel. Néanmoins, ce disque est tiré à 9.000 exemplaires. Une tournée s'en suit, avec la vedette du label Sonny Burns, ils visitent le Plantation Club de Houston, The Bob's Tavern et le N.C.O. Club de Fort Polk et enfin se produisent au Gran' Prize Jamboree sur K.P.R.C..
Son emploi comme D.J. de la station K.T.R.M. complète ses cachets, c'est ici qu'il gagne son surnom de Possum (de l'opossum) parce qu'il continue d'arborer la coupe de cheveux réglementaire des Marines, un surnom trouvé par Slim Watts. Par ailleurs, il se produit régulièrement sur la scène du Houston Jamboree et du City Auditorium de Houston, qui contribuent à le faire connaître.
En été 1954, il rencontre Mary Ann Corley devenue sa femme en septembre de la même année. Cette dernière n'ayant pas les exigences de la première, il poursuit favorablement sa carrière, notamment comme compositeur (quelques-unes unes de ses œuvres furent chantées par Faron Young, Tibbie Edwards, Red Sovine, Hank Locklin et Roy Drusky) , puisqu'en association avec Darrell Edwards, il signe Why Baby Why. Un morceau qui emballe conjointement les dirigeants de Starday et de Decca qui s'en sont rendus acquéreurs. La course poursuite s'engage, d'un coté comme de l'autre, on opte pour un duo : Red Sovine / Webb Pierce (il vient de quitter Starday) dans le camps Decca tandis que Starday met en lice George lui-même avec Sonny Burns, une association éprouvée sur Heartbroken Me et Tell Her. Tous les atouts sont rassemblés par Starday qui pour l'occasion loue les studios ultra modernes de Goldstar Records préférés aux vétustes locaux de Bill Quinn. Malheureusement, Sonny Burns déclare forfait pour santé déficiente (la veille il s'est prit une cuite mémorable), on improvise, George enregistrera seul avec la technique du re-recording. Ce choix permet à Starday de sortir sa version en premier. Mais Pierce et Sovine bénéficient d’une popularité bien établie aussi george voit ses ventes rester à la traîne. Par ailleurs sur Decca, la cover de Pat Boone connaît un franc succès sur le marché Pop. En février, Why Baby Why version Pierce/Sovine atteint le top des charts, George devra se contenter d’une honorable quatrième place (en mars, Hank Locklin accroche le top 10). Dans la foulée, il enregistre Ragged But Time, What I'm Worth et Season Of My Heart édités en 1956.
Octobre 1955, naissance de son fils Jeffrey. Comme pour saluer l'évènement, Why Baby Why devient disque d'or avec 500.000 exemplaires vendus. George doit se produire au Louisiana Hayride de Shreveport, scène presque aussi prestigieuse que le Grand Ole Opry de Nashville. Mais sa prestation n'y est pas appréciée à sa juste mesure, il frôle même le "bide", ce pour la bonne raison que le public présent ce soir là est composé d'adolescents entièrement dévoués à Elvis Presley avec lequel justement George partage l'affiche. Il monte d’un cran avec l’opportunité de fouler les planches du grand Ole Opry de Nashville le 25 août 1956 gr^ce au succès conjugué de What I Am Worth et You Gotta Be My Baby, deux Top 10.
Discographie « albums » pour les années 50 1956 – Grand Ole Opry’s Newest Star – Starday 1957 – Grand Ole Opry’s New Star – Mercury 1958 – Country Church – Mercury 1959 – Sings White Lifghtnin’
Devant l'ampleur du phénomène Presley, Jack Starnes envisage l'engagement d'artistes rockabilly, au grand dam de Pappy Daily rébarbatif cette forme d'expression qualifiée de boucan sur des paroles idiotes. Pourtant, George doit se plier à cette nouvelle politique. Devenant « Thumper » Jones, il se consacre très occasionnellement au Rockabilly sans retour notable. De cette période, George garde un souvenir mi-amusé mi-contrarié, ne se prenant pas du tout au sérieux, et avouant que son premier single du genre (Rock It / How Comes It) ne plut qu'à ses jeunes sœurs. En fait, il n'enregistrera dans ce style que matière à un album environ, et il sera le premier étonné d'apprendre que ses faces Rockabilly sont particulièrement encore aujourd’hui activement recherchées par les amateurs du genre qui les considèrent comme des pièces maîtresses. Pour les fans de Thumper Jones, à signaler un superbe 25 cm : « White Lighnin’ » édité par Ace (ref : C.H.13). Thumper Jones ne sera pas le seul pseudonyme pris par George durant sa période Starday, il œuvrera aussi sous les noms de Johnny Williams, Hank Davis, Glen Patterson. Sachant toutefois que les dits noms couvrirent plusieurs artistes du label.
La période 1954 - 57 n'est guère favorable pour les artistes country, dépassés par l'ouragan Rock. Néanmoins, George s'en tire avec les honneurs entre autre avec son premier duo mixte, Yearning réalisé en compagnie de Jeanette Hicks. En 1957, il passe sur Mercury, aux moyens promotionnels plus importants. Son premier single sur ce label, Don’t Stop The Music atteint le top 10. L'année suivante, il grave Treasure Of Love et se remet en course. Juillet 1958 est marqué par la naissance de son fils Brian et par un déménagement pour Vidor, dans la banlieue de Beaumont (Texas). En septembre, il grave White Lightnin' de Jape Richardson alias The Big Bopper un ami personnel, avec Buddy Killen à la basse, Hargus "Pig" Robbins au piano et Floyd Jenkins à la guitare solo numéro 1 dans les charts Country, White Lightnin’ pénètre les classements Pop avec une honorable 73ème place. A noter que George ne compte que 13 numéros un dans les charts pour 150 titres présents. La même formation l'accompagne plus tard sur Who Shot Sam. Avec le Big Bopper, George assure les background vocaux sur Running Bear de Johnny Preston.
En personnalisant son Honky Tonk entre autre avec un phrasé unique, George Jones est devenu une valeur sure, mais de fait il jouit d’un statut difficile où la pression est énorme. Pour supporter ce rythme professionnel il s'adonne de plus en plus à la boisson et l'ambiance familiale redevient un enfer. En revanche cet état second le plonge dans des période d'inspiration étonnante, un soir où il est saoul, il compose Window Up Above, qui une fois enregistré (Tommy Jackson au violon, Hal Rugg à la steel guitare, Floyd Cramer au piano) atteint la seconde place du Bilboard, nous sommes en 1960. Avec ce classique, George s’impose comme l’un des grands du Honky Tonk particulièrement dans le genre particulier baptisé « Tears In My Beer », exprimant toute la détresse des hommes.
Succès confirmé l'année suivante par Tender Years (numéro 1 pendant 7 semaines). En 1962, les rênes de Starday en perte de vitesse sont reprises en main par Don Pierce de la firme Decca Records. Ce dernier presse plusieurs inédits et prises différentes de George des périodes Starday et débuts Mercury. S'il se situe désormais parmi les leaders de sa génération (il obtient l'Award du meilleur chanteur et celui de la meilleure chanson décernée par les D.J. pour 1962 ), sa réputation ressemble à cette de son idole Hank Williams, celle d'un alcoolique incontrôlable faiseur de scandales, notamment d'ordre privé, puisqu'il va en période de crise jusqu'à mettre femme et enfants à la porte.
Discographie « Albums » pour les années 60 1960 – Salutes Hank Williams – Mercury 1960 - The Crown Prince Of Country Music – Starday 1961 – Greatest Hits - Mercury 1962 – Sings His Greatest Hits – Starday 1962 – The Fabulous Country Music Sound Of – Starday 1962 – Sings Country And Western Hits – Mercury 1962 – From The Heart – Mercury 1962 – Duets Country Style (avec Margie Singleton) – Mercury 1962 – The New Favorites Of – Mercury 1962 – The Hits Of His Country Cousins – United Artists 1962 – Homecoming In heaven – United Artists 1962 – My Favorites Of Hank Williams – United Artists 1962 – Sings Bob Wills – United Artists 1963 – I Wish Tonight Would Never End – United Artists 1963 – What’s In Your Heart (avec Melba Montgomery)- United Artists 1963 – More New Favorites Of – United Artists 1963 – The Novelty Side Of – Mercury 1963 – The Ballad Side Of – Mercury 1963 – Blue And Lonesome – Mercury 1963 – The Best of – United Artists 1964 – Country And Western Number One Male Singer – Mercury 1964 – Heartaches And Tears – Mercury 1964 – Bluegrass Hootnanny (avec Melba Montgomery) – United Artists 1964 – Sings Like The Dickens – United Artists 1964 – Jones Boys Country And Western Songbook - Musicor 1965 – For The First Time (avec Gene Pitney) – Musicor MS 3044 1965 – Mister Country And western Music – Musicor MS 3046 1965 – New Country Hits – Musicor MS 3060 1965 – I Get Lonely In A Hurry – United Artists 1965 – The Race Is On – United Artists 1965 – King Of Broken Hearts – United Artists 1965 – The Great George Jones – United Artists 1965 – SingingThe Blues – Mercury 1965 – George Jones – Starday 1965 – Greatest Hits Volume 2 - Mercury 1966 – Old Brush Arbors – Musicor MS 3061 1966 – It’s Country Time Again (avec Gene Pitney) – Musicor 3065 1966 – Long Live King George - Starday 1966 - Blue Moon Of Kentucky (avec Melba Montgomery) – United Artists 1966 – Famous Country Duets (avec Melba Montgomery et Gene Pitney) – Musicor MS 3079 1966 – Love Bug – Musicor MS 3088 1966 – I’m A People – Musicor MS 3099 1966 – We Found Heaven Right Here On Heart At « 4033 » - Musicor MS 3106 1967 – Close Together (avec Melba Montgomery) – Musicor MS 3109 1967 – Greatest Hits – Musicor MS 3116 1967- Walk Through This World With Me – Musicor MS 3119 1967 – Cup Of Loneliness – Musicor MS 3124 1967 – Party Picking (avec Melba Montgomery) – Musicor MS 3127 1967 – Hits By George – Musicor MS 3138 1967 – Story – Starday 1967 – Greatest Hits Volume 1 et volume 2 – United Artists 1967 – The Young George – United Artists 1968 – Songs Of Dallas Frazier – Musicor MS 3119 1968 – If My Heart Had Windows – Musicor MS 3158 1968 – Story – Musicor M2S 3159 1968 – Greatest Hits Volume 3 – United Artists 1968 – My Country – Musicor M2S 3169 1968 – Songbook And Picture Album – Starday 1968 – And Dolly Parton – Starday 1969 – I’ll Share My World With You – Musicor MS 3177 1969 – Where Grass Won’t Grow – Musicor MS 3181 1969 – Country Heart – Musicor MS 5094 1969 – Great Country Duets Of All Time (avec Melba Montgomery) – Musicor 1969 – My Boys, The Jones Boys – Musicor 1969 – The Golden Country Hits Of - Starday
En 1964, il retrouve Pappy Daily sur Musicor, le label nouvellement créer par ce dernier ( plus tard absorbé par United Artists Records), il y restera jusqu'en 1969 avec à son palmarès plus de 280 morceaux enregistrés dont quelques perles, Love Bug, A Good Year For The Roses mais également certains « dérapages » pour ne pas se laisser submerger par la vague du Nashville Sound. Retrouvailles scellées par la sortie de She Thinks I Still Care et The Race is On qui explose les charts en septembre 1964 . Courant 1963-64, il met en boite un certain nombre de duo avec Melba Montgomery : Your Comb Her Hair, Close Together, etc... Seul vraie réussite, We Must Have Been Out Of Our Mind classé numéro 3. Ils se retrouveront l’espace de quelques séances d’enregistrement en 1966 et 1967 toujours sur Musicor. Un premier album intervient en 1965, il en partage la vedette avec Gene Pitney, association renouvellée l’année suivante. Dès les années soixante, sa discographie s’avère copieuse car, outre les galettes des labels en cours, ses anciens label poursuivent l’édition de leur propre matériel, ainsi rien qu’en 1962, compilations et best of inclus, dix albums sont édités soit pas moins d’une soixantaine d’album pour la décennie des sixties. Le cru majeur étant celui de 1972, George est désormais sur Epic aussi, outre sa production nouvelle, Musicor lance une série d’albums portant le nombre total à une quinzaine. Bonne chasse aux collectionneurs.
Le 13 mai 1965 est déclaré George Jones Day par le maire de Beaumont, en outre, George y reçoit le titre honorifique d'Amiral de la Flotte Texane.
1966, le Nashville Sound retient toutes les attentions, dans cette optique, George grave Walk Throught This World With Me, on s'éloigne ostensiblement d'Hank Williams. La même année, il réalise un vieux rêve avec l'inauguration du George Jones Rythm Ranch, en cette occasion exceptionnelle, il se lie d'amitié avec un artiste californien débutant du nom de Merle Haggard. Peut de temps après, on lui présente une jeune artiste qui l'idolâtre. Il ne prêtera qu'une attention distraite à cette certaine Tammy Wynette.
Son père, George Washington Jones décède en 1966.
Parmi les George Jones Boys cette année là, outre George Riddle son bras droit, un jeune bassiste dénommé Johnny Paychek.
Dès 1967 son ranch fait faillite, son alcoolisme chronique va en s'empirant. Sa femme le quitte un an plus tard, George en profite pour s'installer à Nashville et y enregistre Milwaukee Here I Come en duo avec Brenda Carter une jeune femme âgée de 17 ans qu'il parraine. Dans la foulée, il se laisse pousser les cheveux et affirme qu'il ne se remariera pas avant d'avoir atteint 69 ans. Cause toujours, la Tammy Wynette aperçue précédemment grimpe dans les charts avec « Appartment n°9 » signé de Johnny Paycheck, performance qui retient l'attention de George. Ce dernier en y regardant mieux finit par se rendre compte qu'elle n'est pas si mal cette petite. Du coup, il inverse le processus et cette fois c'est lui qui démarche pour être présenté à Tammy.
Inévitablement, une idylle naît de cette rencontre, une situation délicate pour une Tammy Wynette mariée et avec 3 enfants. Pourtant, cupidon est le plus fort et elle finit par divorcer et épouser son amant idole, nous sommes en 1969. Aussitôt, George soumet l’idée d’un duo avec son épouse. Objection catégorique de leurs labels respectifs, George va jusqu’à se fâcher avec Papy Daily et quitte Musicor pour intégrer Epic filiale de C.B.S. où œuvre sa dulcinée. Bill Sherrill, producteur attitré de la belle, saisi aussitôt l’occasion de les associer. Leur collaboration musicale débute aussitôt, avec Tammy en accompagnement vocal sur I'll Share My World With You. De son coté, le major R.C.A., devenu propriétaire de Musicor lance une compilation des morceaux de George sur ce dernier label. Les rapports entre George Jones et Bill Sherrill s’annonce tendus, en effet, jusque là, le chanteur bénéficiait d’une production souple quant à son orientation musicale. Il en est tout autrement avec Sherril très directif et intransigeant, il privilégie l’efficacité commerciale sans guère s’embarrasser d’éthique musicale. Au départ, George renâcle mais finit par accepter cette politique. Beaucoup avancèrent que Bill Sherrill enleva George Jones au monde du Honky Tonk, certes, mais jamais ce dernier tournera le dos à la Country Music traditionnelle témoin le simple fait qu’il ne percera jamais dans les charts Pop.
Dès 1970, sur l’initiative de Bill Sherrill, le duo George Jones / Tammy Wynette commence à faire de belles recettes (7 albums de duos au total ) , à tel point qu'ils sont conviés à se produire sur la scène du Grand Ole Opry de Nashville. Une autre consécration vient avec le 5 octobre la naissance d'une petite fille prénommée Tamala Georgette. Toujours en 1970, George affiche ses positions politiques lors de la campagne présidentielle, des positions fortement orienté à droite puisque comme Marty Robbins, il soutient activement la candidature de George Wallace au primaire démocrate. Lequel connu pour ses sympathies envers des organismes aussi éminemment tolérants que le Ku Klux Klan, fit en fin de carrière un virage notable en adoptant le partit de défendre les « petits » et les minorités ethiniques, s'excusant de son attitude passée.
Alors que leur carrière musicale est au mieux, le couple se déchire, en grande partie à cause des abus alcooliques puis cocaïnomanes de George dont les colères sont toujours aussi dévastatrices, d'autant que sous l’influence de Bill Sherrill, Tammy s’épanouit dans un Nashville Sound à la recherche la sophistication d'une audience très "Las Végas", en totale opposition avec George à contrario resté fidèle à ses racines et préférant le public plus rugueux de la Country Music traditionnelle. Tammy a ainsi droit à sa ration quotidienne de baffes et ne supporte plus la pression que son attentif époux lui impose. Courant 1971, elle craque et provoque un accident de voiture non sans dommages graves sur sa santé. Remise, elle rejoint le foyer conjugal, mais George n'en est pas assagit pour autant, à la suite d'une crise particulièrement violente, on lui impose une cure de désintoxication à la clinique Watson.
Le George's Old Plantation Country Park ouvre ses portes le 4 avril 1971, sous la présidence du couple infernal et avec les présences de Conway Twitty et de Charley Pride, les 12.000 amateurs présents en cette occasion bénéficieront d'un concert de 5 heures d'une haute qualité. Un an plus tard, l'opération se solde par un bide commercial et la clef est mise sous la porte, ce malgré les passages successifs d'artistes aussi cotés que Merle Haggard, Johnny Cash, Barbara Mandrell, Dolly Parton, Porter Wagoner et The Statler Brothers.
Discographie L.P. pour les années soixante dix 1970 – Will You Visit Me On Sunday – Musicor MS 3188 1970 – The Best – Musicor MS 3191 1971 – With Love – Musicor 3194 1971 – Best Of Sacred Music – Musicor MS 3203 1971 – Great Songs Of Leon Payne – Musicor MS 3204 1971 – We Go Together (avec Tammy Wynette) – Epic E 30802 1972 – Only Duets Ever Recorded (avec Melba Montgomery) – Musicor MS 3259 1972 – Firts In The Hearts Of Country – Musicor MS 3260 1972 – Poor Man’s Riches – Musicor MS 3261 1972 – I Made Leaving Easy For You – Musicor MS 3262 1972 – Country Singer – Musicor MS 3263 1972 – And Friends – Musicor MS 3264 1972 – Four O Thirty Three – Musicor MS3265 1972 – Tender Years – Musicor MS 3266 1972 – Take Me To Your World – Musicor MS 3267 1972 – Wrapped Around Her Finger – Musicor MS 3268 1972 – I Can Still See Him In Your Eyes – Musicor MS 3269 1972 – George Jones – Epic KE 31321 1972 – Me And The First Lady (avec Tammy Wynette) – Epic KE 31554 1972 – Picture of Me Without You – Epic KE 31718 1972 – We Love To Sing About Jesus (avec Tammy Wynette) – Epic KE 311719 1973 – Let’ Build A World Together (avec Tammy Wynette ) – Epic KE 32113 1973 – Nothing Ever Hurt Me – Epic KE 32412 1973 – In A Gospel Way – Epic KE 32562 1974 – We’re Gonna Hold On – Epic KE 32757 1974 – Grand Tour – Epic KE 33083 1975 – George And Tammy And Tina (nièce de George Jones)- Epic KE 33351 1975 – The Best – Epic KE 33352 1975 – Memories Of Us – Epic KE 33547 1976 – Battle – Epic KE 34034 1976 – Alone Again – Epic PE 34290 1976 – Golden Ring (avec Tammy Wynette) – Epic PE 34091 1977 – All Time Greatest Hits – Epic KE 34692 1977 – Greatest Hits (avec Tammy Wynette) – Epic KE 34716 1977 – I Wanta Sing – Epic KE 34717 1978 - Bartender Blues – Epic KE 35414 1978 – The Best Of - Epic 1978 – My Very Speciel Guests (duos divers) – Epic JE 35544 1979 – Double trouble (avec Johnny Paycheck) – Epic JE 35783
Malgré l’ambiance délétère, le couple continue de livrer des tubes comme Loving You Could Never Go Better se classe numéro 13 en 1972
Le 4 juin 1973, le couple déménage pour la banlieue de Nashville, l'alcool continue ses ravages sur le chanteur qui en vient à être surnommé "No Show Jones" par les médias étant donné son manque de respect pour ses engagements et le nombre de concerts annulés pour cause d'ivresse. Par ailleurs, "Battling George" poursuit avec assiduité son entraînement sur son sparing partner favori. En janvier 1974, l'infortunée Tammy totalise 7 hospitalisations, entre autre pour : empoisonnement, infection pulmonaire, des problèmes de vésicule biliaire, et un déplacement de disque vertébral. Elle en vint même le 1 août 1973 à déposer une demande de divorce, qu'elle finit par retirer. Les "trash" média en font leurs choux gras. En revanche, musicalement tout va bien puisque Where Gonna Hold On, leur dernier duo accapare la tète des charts country.
Le 13 avril, George perd sa mère.
Dans le courant de l'année 1974, il se place à nouveau dans les charts, mais cette fois en solo avec The Door et The Grand Tour, deux titres qui s'éloignent du style de ses débuts pour sacrifier à la mode du Nashville Sound.
Fin 1974, Tammy n'y tient plus, en décembre elle re dépose une demande de divorce, et cette fois la poursuit jusqu'au bout. Cette formalité prononcée, George quitte Nashville pour Florence dans l'Alabama où il monte le Possum Holler, un honky tonk moderne de 450 places. Tammy et George seront à l’affiche du Fourth Of July Picnic organisé par Willie Nelson au profit des agriculteurs du Middle West en difficulté.
Il faut attendre juin 1976 pour que George revienne enfin à une Country Music plus traditionnelle, avec son L.P. Alone Again., Notre homme est toujours célibataire, bien que fréquentant une certaine Linda Weldorn qu'il couvre non pas de baffes, mais de cadeaux cette fois, tant et si bien que ses finances personnelles déjà guère au mieux s'en ressentent. Situation qui l'empêche nullement de poursuivre ses séries de duos avec son ancien punching ball préféré, sa dernière association avec Tammy se classe encore une fois honorablement dans les charts, il faut dire qu'à cette époque, les duos mixtes font fureur, tel Conway Twitty / Loretta Lynn, Porter Wagonner / Dolly Parton, Kenny Rogers / Dotty West, autant d'artistes fort talentueux qui sacrifièrent plus ou moins la Country Music pour une variété commerciale.
Le 4 juillet 1976, l'Amérique fête le bi centenaire de sa Déclaration d'Indépendance, George participe aux festivités données dans tout le pays, et se produit à Gonzales au Texas devant 80.000 personnes. En pleine forme, il donne un show mémorable, clôt par une version endiablée de Long Tall Sally du fougueux Little Richard. Puis, la sortie de One Of This Day en duo avec Emmylou Harris confirme son retour à une musique moins commerciale, même s'il poursuit sa collaboration avec Tammy Wynette, avec en novembre la sortie de Near You.
L'année suivante sort un Best Of qui se vend bien, tout comme, début 1978, Bartender's Blues. Non content de généreusement s'alcooliser, George prend goût à la cocaïne, ce qui ne fait que développer sa paranoïa au point qu'il porte désormais sur lui un P.38 chargé (on imagine un désaccord avec Jerry Lee Lewis ). Ses accrochages avec les autorités s'accumulent tout comme ses faux bonds à ses engagements, 54 shows annulés en 1979 il n’a jamais tant justifié son surnom. Et pourtant, ses disques continuent de se vendre notamment son dernier hit en 1978 : I'll Just Take Out In Love.
L'année suivante, il revient au duos, mais cette fois en compagnie de deux "outlaws" réputés, Waylon Jennings et Johnny Paychek son ex bassiste désormais établi, respectivement sur Picture From The Other Side et Someday My Dear I Will Come.
Son état de santé devient critique, le 10 décembre 1979, il est admis au Eliza Coffee Mémorial Hospital, pour une cure de désintoxication, mais sa situation est telle qu'on le transfert au Hillcrest, un hôpital privé de Birmingham en Alabama, spécialisé dans les traitements psychiatriques. Les conclusions du médecin en charge de son cas sont redoutables : Paranoïa à haut degré, causant des pulsions homicides et suicidaires poussées, avec crises de délirium trémens, des manifestations chroniques et secondaires d'abus d'alcool avec suspicion d'un usage immodéré de cocaïne. George se voit interné pour suivre un traitement de choc, tandis que dans le même temps son manager Shugg Baggot se retrouve en repos forcé au Mascew Pénitentiary pour traffic de stupéfiants.
George retrouve les studios à la mi janvier 1980, il y rejoint Waylon Jennings, Emmylou Harris, James Taylor et Elvis Costello, invités pour un albums de duos baptisé My Very Spécial Guests. Puis retrouvaille avec charts sur He Stopped Loving Her Today (autobiographique ?), une ballade poignante de concept Honky Tonk mais sur le mode Nashville Sound pour calquer à son époque. George s’impose définitivement comme un chanteur de ballade de référence. Le morceau reçoit le titre suprême aux Grammy. cette année là. Suit l'intéressant L.P. I Am What I Am avec la collaboration du steel guitariste Pete Drake et de l'harmoniciste Charly Mc Coy, le public ne s'y trompe pas, et l'album atteint rapidement le million d'exemplaires vendus.
Il obtient l'Award de meilleur chanteur lors des Awards de la Country Music Association 1980 et 1981.
Discographie L.P. pour les années quatre vingt 1980 – Together Again – Epic JE 36764 1981 – Still The Same Ole Me – Epic FE 37106 1981 – Encore – Epic FE 37346 1982 – Ten Years Of Hits – Epic KE2 38323 1982 – A Taste of Yesterday’s Wine (avec Merle Haggard) – Epic 1983 – Shine On – Epic FE 38406 1983 – Jones Country – Epic FE 38978 1983 – You’ve Still Got A Place In My Heart – Epic FE 39002 1984 – White Lightnin’ - Ace 1984 – Ladie’s Choice (série de duo) – Epic FE 39272 1984 – By request – Epic FE 39546 1985 – Who’s Gonna Fill Their Shoes – Epic FE 39598 1985 – The Lonestar legend - Ace 1985 – First Time Live – Epic FE 39899 1986 – Wine Colored Roses – Epic FE 40413 1986 – Burn The Honkytonk Down – Rounder 1986 – Salutes Bob Wills And Hank Williams – Liberty 1987 – Super Hits – Epic FE 40776 1987 – Don’t Stop The Music - Ace 1987 – Too Wild Too Long – Epic FE 40781 1987 – Live At Dancetown U.S.A. – Ace 1988 – One Woman Man – Epic FE 44078 1989 – Friends In High Places (divers duos) – Epic FE 45014
81, parution de The Same Ole Me en compagnie des Oak Ridge Boys, et plus tard de Still Doin The Time en solo qui grimpe en tète des charts suivit par If Drinking Don’t Kill Me. Malgré tout, ses finances sont au plus mal, tant et si bien qu'il revend son Possum Holler de Florence, encore un échec.
Début 1982, en état second, il est arrêté par des policiers qui découvre de la drogue sur lui, il s'enfuit, perd le contrôle de sa voiture, il sera soigné à l'Aberdeen Monroe County Hospital pour finalement échouer au Hilcrest Hospital avec un autre traitement psychiatrique de trois mois à la clé.
Il fête sa sortie avec l'album A Taste Of Yesterday en compagnie de Merle Haggard, à mon avis, le résultat n'est pas représentatif des possibilités conjuguées de deux talents aussi énormes, même si Yesterday’s Wine marche bien
1983, retour aux premiers plans avec le L.P. Shine On. Le 4 mars, il épouse Maria Sepulvada, une cajun de 24 ans dont il a fait la connaissance un an plus tôt, évènement couronné par le L.P. Jones Country où il donne le meilleur de lui même ce qui n'est pas peu dire. Courant 84, il s'attèle à la réalisation d'un album entièrement composé de duos avec le soutient d'artistes féminines, la réalisation de cet album baptisé Ladies's Choice l'occupe jusqu'au début de l'année suivante. Il rend hommage à sa femme avec She’s My Rock saluant le courage de celle qui l’aide à surmonter ses démons. Une année riche puisque 1985 sera marqué par l'ouverture du Jones Country Park, et par la sortie de son tout premier album "live" qui débute non sans humour par le titre No Show Jones. Il est également invité à se produire sur l'album Friendship de Ray Charles (We Didn’t See A Thing) sur lequel ce dernier s'adonne à la Country Music avec la présence à ses cotés du fleuron de Nashville (Johnny Cash, Hank Williams Junior, Ricky Skaggs, Mickey Gilley, etc...). Suit Who’s Gonna Fill Their Shoes, inquiet des dérives de Music Row, il y délivre le désespoir de voir se diluer l’héritage de la Country Music traditionnelle dans la guimauve de la variété. Il sera entendu et la génération du honky Tonk Héritage aura tôt fait de le rassurer…pour un temps…
Il reste néanmoins fidèle à son image, puisqu'il ne se donnera pas la peine de se déplacer à Wembley en Grande Bretagne alors qu'il y était une tète d'affiche fort attendue.
Son état de santé est à ce point critique (il ne pèse plus que 50 kg) qu'un traitement médical poussé peut seul le sauver. Il lui faudra 5 longues années pour se remettre, avec le soutient sans faille de sa femme Maria laquelle se voit dédier la reprise du classique de Johnny Horton, One Woman Man top 10.
1989, quant tout va mal, tout va mal, outre sa progression laborieuse dans les charts, son nouveau single Yabba Dabba Do est attaqué par les « cartoonistes » de la société Hanna – Barberra dont le personnage Fred Flintstone utilise ce leimotive. Finalement débaptisé, le morceau pousuit sa vie sous le titre The King Is Gone.
Alors que tous le croient définitivement hors circuit, il revient en 1992 avec l'album Walls Can Fall unanimement salué par la critique et les artistes de la nouvelle génération qui pour la plupart clament haut et fort l'influence de George Jones sur leur musique. Heureux de se voir ainsi reconnu, il n’hésite pas à cautionner de sa présence visuelle ou musicale les jeunes artistes. Ces derniers (Alan Jackson, Vince Gill, Patty Loveless, Mark Chesnutt, Joe Diffie, Travis Tritt, Pam Tillis, T. Graham Brown et Clint Black) se font alors un devoir de l’accompagner en chœur sur I Don’t Need Your Rockin’ Chair avec à la clé l’Award C.M.A. de Best Vocal Event. Plusieurs d’entre eux et d’autres (dont Mark Knopfler et Keith Richard) le rejoindront sur l’album The Bradley Barn Sessions pour une nouvelle série de duos. Elu au Country Music Hall Of Fame, il reprend les tournée à raison d’une centaine de dates annuelles, rythme toujours suivis en 2004 et pourtant dès 1994 il doit supporter un triple pontage coronarien. L'année suivante, il confirme avec Hight Tech Redneck qu'il faut toujours compter sur lui, dernier de sa génération à un tel niveau de popularité.
Discographie « Albums » pour les années quatre vingt dix 1990 – You Oughta Be Here With Me – Epic FE 46028 1990 – Halleluya weekend – Epic FE 46078 1990 – Greatest Country Hits – Curb 1991 – The Best Of : Harcore Honky Tonk – Mercury 1991 – The Best of 1955/1967 - Rhino 1991 – And Along Came Jones – MCA 10398 1992 - Walls Can Fall – MCA 10652 1992 – Greatest Hits (avec Tammy Wynette) – Epic EK 48839 1993 – High teck Redneck – MCA 10910 1994 – Essential Spirit – Epik E2K 52451 1994 –Cup Of Loneliness, The Mercury Years – Mercury 1994 – The Spirit Of Country : The Essential George Jones – Epic / Legacy 1994 – All Time Greatest Hits – Liberty 1994 – White Lightin’ – Drive Archive 1994 – Bradley’s Barn Sessions (série de duos) – MCA 11096 1995 – One (avec Tammy Wynette) – MCA 11248 1995 – George Jones & gene Pitney – Bear Family 1996 – I Lived To Tell It All – MCA 11478 1996 – Vintage Collection Séries - Capitol 1998 – It Don’t get Any Better Than This – MCA 70005 1998 – The Best Of – Spectrum 1998 1999 – Cold Hard Truth – Elektra 62368 1999 - Live With The Possum – Elektra 62480
Il doit alors retrouver Dolly Parton l’espace d’un duo sur Rockin’ Year, il finit par céder sa place à Ricky Van Shelton.
Tammy ayant également connu une période difficile, il n'en fallait pas moins pour que le Nashville commercial créé l'évènement en 1995, en lançant sur le marché un nouvel album « One »célébrant le retour au premier plan des deux stars. Occcasion pour George d’enfin se produire à Londres. L’année suivante, sa biographie officielle « I Lived To Tell It All » signé par Tom Carter s’inscrit parmi les best sellers (n°6) répertoriés par le New York Times.
1998, George signe avec M.C.A. records avec l’assurance de produire une Country Music conforme à sa vision, bien leur en prend car Cold Hard Truth son premier album lui vaut le Grammy Ward de Best Male Vocalist. Mais 1999 débute mal, en mars il conduit sous l’emprise de l’alcool et percute une rambarde de pont non loin de chez lui. Les sauveteurs prendront deux heures pour l’extirper de la carcasse de sa voiture et entre la vie et la mort, il passe 11 jours sous assistance respiratoire. Remis pour les Awards C.M.A. de fin d’année où il doit se produire, il a la mauvaise surprise de s’entendre ordonner de couper sa prestation pour rentrer dans le calibre de l’émission. Rageur il décline l’invitation et Alan Jackson choqué interrompra sa propre séquence pour marquer son indignation face au dédain de l’Establishment envers une légende vivante.
Passé sur Bandit records, George retrouve Bill Sherrill en 2003 avec l’objectif de sortir un album entièrement dédié à la Gospel Music. La même année, le Président Bush Junior lui épingle la Médaille des Arts.
Discographie « Albums » pour les années 2000 2001 - Rock Stone Cold Country – BNA 67029 2003 - Gospel Collection – BNA 67063