Louvin Brothers - Charlie Louvin

The Louvin Brothers were an American country music duo composed of brothers Ira Lonnie Loudermilk (1924–1965) and Charlie Elzer Loudermilk (b. 1927), better known as Ira and Charlie Louvin. They helped popularize close harmony, a genre of country music.

C'est quand même fou ( et touchant ) de se dire que 45 ans après la mort de son impulsif grand frère Ira avec qui il a eu de grands succès et sans aucun doute de fabuleux souvenirs, Charlie Louvin ... continue d'enregistrer. Il a 83 ans ...




INTERVIEW DE CHARLIE LOUVIN ( Juin 2010 )
http://awaitingtheflood.com/charlie-louvin-hickory-wind-live-at-the-gram-parsons-guitar-pull-waycross-ga/

Satan Is Real (1959) est l'un des albums les plus fameux des Louvin Brothers, notamment pour sa pochette qui vaut le détour!

Finalement, Charlie n'a jamais arrêté d'enregistrer, même à la mort de son frère en 1965.

J'ai cru comprendre aussi qu'Ira Louvin avait un caractère difficile, et il était porté sur l'alcool. Je ne sais pas qu'elles étaient la relation entre les 2 frères au final.

Citation :

J'ai cru comprendre aussi qu'Ira Louvin avait un caractère difficile, et il était porté sur l'alcool

Oui il était même un peu violent je crois...

Tu te souviens de la chanson que Charlie lui dédiait sur son album du retour en 2007? Elle était sobrement intitulée "Ira"...

Les pochettes des LP étaient belles à l'époque :



Tragic Songs of Life (1956) :

1. "Kentucky" (Karl Davis)
2. "I'll Be All Smiles Tonight" (A. P. Carter)
3. "Let Her Go, God Bless Her" (Traditional)
4. "What Is Home Without Love" (Traditional)
5. "A Tiny Broken Heart" (Charlie Louvin, Ira Louvin, Eddie Hill)
6. "In the Pines" (Traditional, Alan Riggs)
7. "Alabama" (C. Louvin, I. Louvin, Hill)
8. "Katie Dear" (William Bolick)
9. "My Brother's Will" (Ken Nelson)
10. "Knoxville Girl" (Traditional)
11. "Take the News to Mother" (Walter "Joe" Callahan, Homer "Bill" Callahan, W. R. Caloway)
12. "Mary of the Wild Moor" (Traditional, Dennis Turner)

Hi,

Ecrite par votre serviteur il y a quelques années, cette petite bio pour faire connaissance avec ce duo familial de référence.
A compléter bien sur car elle date un peu.

La musique, c'est bien souvent une histoire de famille, et la Country Music respecte scrupuleusement la règle, témoin les nombreuses formations familiales plus ou moins célèbres qui contribuèrent à son histoire. Parmi elles, celle des deux frères Loudermilk (cousins du fameux songwriter John D. Loudermilk) plus connus sous le nom de Charlie et Ira Louvin, The Louvin Brothers.

Lonnie Ira, l'aîné et mandoliniste de la formation vient au monde le 21 avril 1924 dans la ferme familiale près de Hénegar dans le Comté de Kalb, au beau milieu des Sand Mountains, contreforts des Appalaches en Alabama. Son jeune frère Charlie Elzer naquit lui le 7 juillet 1927 également à Hénegar. Comme la plupart des Hillbillies de la région, les Loudermilk sont des Rednecks planteurs de coton, une vie âpre à laquelle seront rapidement confrontés les deux frères.

Pour la plupart de ces rudes paysans, la musique s’impose comme l'un des loisirs privilégiés. Chez les Loudermilk en particulier, elle est omniprésente, la mère est membre de la chorale de la petite congrégation religieuse et le père un banjoïste réputé localement. Formation familiale complétée par les deux frères, Ira au banjo puis à la mandoline et Charlie à la guitare. A cette époque, le Old Time demeure l'expression musicale privilégiée des "Hillbillies Blancs du Sud », Ira et Charlie se dirigent donc tout naturellement vers le Old Time, sous l'influence majeure de formation familiale de référence comme celles des frères Bill et Earl Bolik alias The Bluesky Boys et des frères Delmore. La radio apportant un complément de formation nécessaire, notamment l'incontournable émission du Grand Ole Opry que les deux frères écoutent assidûment, essayant de reproduire le son des vedettes du moment, de la Carter Family à Ernest Tubb.

La formation familiale se produit régulièrement lors de manifestations locales. Toutefois les deux frères se retrouvent seuls à se produire un beau jour de Juillet 1940 lors de la « Flat Rock Fair », où ils chantent, perchés sur un chariot tiré par des mules. Ils touchent trois dollars par jour pour jouer une musique proche de celle de Roy Acuff, leur ambition se bornant à cette époque à rêver de belles voitures et de beaux costumes comme ceux de leurs idoles. Un an plus tard, installé à Flatrock, ils tentent d’investir le milieu professionnel.

Deux ans plus tard, membres des Foggy Mountain Boys, leur style s'est affiné aussi remportent-ils un "contest" à Chattanooga dans le Tennessee (ils y travaillent dans une filature de coton), ce premier prix leur permet d'obtenir 15 minutes d'antenne tous les matins sur W.D.E.F. où ils travaillent sous le nom des Radio Twins. Une opportunité qui ne fait que les convaincre de tenter une carrière pro.. Espoir vite contrarié par la guerre et le devoir de servir les forces armées U.S..

Premier de retour à la vie civile, Ira accepte un engagement comme mandoliniste et accessoirement chanteur basse au sein des Kentucky Partners de Charlie Monroe, désormais séparé de son frère Bill. En mars 1947, Ira se retrouvera dans les studios R.C.A. comme mandoliniste des Kentucky Partners avec lesquels il grave « I'm Coming Back But I Don't KnowWhen », « It's Only A Phonograph Record », « Down In The Willow Garden » et « Bringing In The Georgia Mail ».

Charlie de retour à la vie civile, Ira souhaite bonne chance aux Kentucky Partners et à Charlie Monroe puis rejoint son frère sur les routes pour jouer, principalement du Gospel. Entre-temps, ils font un cour séjour sur W.D.O.S. Chattanooga sous le nom des Happy Valley Boys. Etablis à Knoxville dans le Tennessee, ils y fréquentent la station de radio W.R.O.L. où ils font la connaissance de "Smiling" Eddie Hill un jeune artiste qui ne tarde pas à détecter le potentiel des Loudermilk et décide de les faire profiter de ses contacts en devenant leur premier manager. En premier lieu, il leur obtient un engagement sur l'importante station W.N.O.X. et son « Mid-Day Merry Go Round », c'est à cette époque qu'ils optent pour le nom de scène de The Louvin Brothers après diverses appellations telles que The Sand Mountain Boys.

Eddie Hill les entraîne enfin à Memphis avec à la clé des contrats sur trois stations de radio différentes, dont W.M.P.S. sur laquelle ils deviennent ponctuellement The Lonesome Valley Trio. Une occasion de profiter de l’équipement local pour graver une première bande de démonstration au bout du compte pressée sur cire par le petit label indépendant Appolo courant 1947. Progression qui les amène à Greensboro en Caroline du Nord, Danville en Virginie et enfin Nashville où Eddie Hill a réussit à sensibiliser le fameux producteur Fred Rose. Séduit, ce dernier accepte de publier leurs œuvres sous couvert des éditions Acuff Rose. Nous sommes en 1949 et ce dernier leur obtient un rendez-vous avec les dirigeants de la firme Decca qui acceptent un bout d'essai. Malheureusement le single Decca 46187 composé de Alabama et Seven Years Blues ne donne rien commercialement ce qui rompt instantanément tout accord potentiel avec les décideurs du major.

Eddie Hill de son coté décroche un emploi de Disc Jockey à Music City même, nos deux frères, libérés de tout engagement, ne peuvent guère que s'en retourner sur Knoxville où ils retrouvent les ondes de W.N.O.X. pour l'émission « Mid-Day Go Round ». Cependant, Fred Rose reste persuadé du talent des deux frères, il entre en contact avec la filiale disques de la Métro Goldwin Mayer qui produit la super star du moment, le légendaire Hank Williams. Ils y obtiennent pour l'heure un contrat de songwriters. Accords révisés plus tard, puisque le 20 février 1951 ils retrouvent Eddie Hill dans les studios Castle de l'Hotel Tulane à Nashville avec pour les accompagner : Lightnin' Chance à la basse, Tommy Jackson au Fiddle et un jeune guitariste nommé Chet Atkins. Malgré deux nouvelles sessions (le 5 août 1951 et le 20 mai 1952), M.G.M. n'estime pas les résultats satisfaisants d'un point de vue commercial. Dès lors, leurs accords avec la firme du Lion prennent l’eau. 12 titres demeurent à l’état de bandes dont M.G.M. conservent les droits d’exploitation après le départ des deux frères. Suite au succès des Louvin Brothers sur Capitol, M.G.M. les exploitera enfin sur cire.

Discographie sur M.G.M.

Singles: 10988 – Weapon Of Prayer / They've Got The Church Out Numbered
11065 – Robe Of White / You'll Be Rewarded Over There
11221 – My Love Song / Get Acquainted Waltz
11277 – The Great Atomic Power / Insured Beyong The Grave
11392 – I'd Live With God / Do You Live What You Preach
11652 – The Gospel Way / The Sons And The Daughters Of God

L.P.: E. 2436 – The Louvin Brothers (1956)

Après ce nouvel échec, nos deux hommes n'arrivent plus à joindre les deux bouts financièrement. Revenus sur Memphis, ils y travaillent dans les services postaux le jour tout en continuant de pratiquer leur musique la nuit. Par ailleurs, Ira profite du G.I. Bill (un programme militaire visant à favoriser la réinsertion des vétérans) pour prendre des cours de coiffeur.

En attendant, Fred Rose persiste et à force de démarche leur décroche une entrevue avec Capitol Records, fin 1952 un contrat est signé avec le producteur maison Ken Nelson, aussitôt matérialisé par le single 2296, The Family Who Pray / Let Us Travel On, disque qui obtient un petit succès encourageant pour les décideurs de la firme californienne (on ne note pourtant pas une différence notable musicalement avec les plages réalisées pour M.G.M.) . Dans la foulée, Nelson les présente à Jack Stapp le grand maître du moment du Grand Ole Opry qui ne se laisse pas convaincre et leur refuse l'accès à la prestigieuse scène du Ryman Auditorium (10 auditions se solderont par un échec).

Courant 1953, Charlie se retrouve une nouvelle fois et pour une période de 13 mois sous les drapeaux, l'incorporation à lieu à Fort Jackson mais il ne tarde pas à rejoindre le théâtre des opérations en Corée. Après ces 13 mois, il retrouve Ira et les deux frères se fixent à Birmingham en Alabama où la station W.O.V.K leur propose un temps d’antenne. Ils restent fort heureusement toujours sous contrat avec Capitol (ou ils bénéficient occasionnellement de la prestigieuse guitare de Merle Travis) et confortent la popularité grandissante de leurs débuts.

Nelson ne désespère pas de leur voir franchir les portes de l'Opry, bien que son dernier contact avec Stapp n'ait pas été plus concluant. Il tente alors un coup de bluff en assurant à Stapp que ses poulains intéressent l'Ozark Jubilee alors en concurrence directe avec l'émission de W.S.M., mais il laisse priorité à l'Opry tout en précisant innocemment qu'il n'insistera pas, étant près à signer avec l'Ozark Jubilee Show (présenté par Red Foley). Conscient des erreurs passées qui offrirent aux concurrents du Grand Ole Opry l'opportunité de lancer des artistes aussi prestigieux que Hank Williams, Stapp cède et accepte d'accueillir les Louvin Brothers. Les deux frères montent sur la scène du Ryman Auditorium ce 28 février 1955 et y reçoivent un accueil excellent. Seul concession au système, abandonner leur répertoire Gospel jugé inapproprié par leur sponsor, une firme de tabac.

A cette époque, Eddie Hill cède sa place de manager à Preston Temple qui ne tarde pas lui-même à passer la main à un certain Casse.

1955 s'annonce sous les meilleurs hospices avec le classement au top ten de When I stop Dreamin' qui entraîne les titres de « Best Sacred Group » et « Best Country Duos » décernés par plusieurs radios spécialisées. Popularité qui leur permet de se produire sur la même affiche que des formations aussi prestigieuses que The Carter Family, The Maine's Moutainers et leurs idoles The Bluesky Boys. Leurs prestations scéniques sont très appréciées, nos deux frères alliant dynamisme et humour avec un bel entrain. Ira sacrifiant même à la tradition du comique rural avec son personnage de Sal Skinner qu'il invente et joue lui-même sur scène. Début 1956, I Don’t Believe You’ve Met My Baby leur rapporte une première tête de charts.

1956, la Country Music vit une phase difficile avec le jeune public qui s'en détourne au profit du Rockabilly et du Rock'n'Roll. Les Louvin Brothers n'en partagent pas moins l'affiche pendant 4 mois consécutifs avec le leader du genre, Elvis Presley. Afin de ne pas sombrer, ils musclent quelque peu leur musique témoin l'intéressant  Cash On The Barrel Head au top ten à la suite de Hoping That You’re Hoping et You’re Running Wild. .Un bilan sommes toute positif pour 1956 (soldé par l’investissement rare sur deux albums) ce que ne peuvent guère revendiquer nombre d’artistes Country. S’intéressant par la suite au Rockabilly, leurs expériences en la matière seront peu probantes.

Courant 1957, ils délaissent un temps le Grand Ole Opry pour le W.W.V.A. Original Jamboree. Dans le courant de l’année, Don’t Laugh et Plenty Of Everything titillent les charts mais sans l’impact des réussites préalables.

En cette fin de décennie 1950, Nashville contre-attaque face au Rock'n'Roll avec le Nashville Sound mis au point par Chet Atkins pour R.C.A. Victor. Une stratégie efficace que ne tardent pas à suivre Decca puis Capitol Records qui incite fortement nos deux frères s’inspirer de ce courant. Leur musique s'en ressent et c'est d'autant plus paradoxal qu'on leur demande de s'approcher du son des Everly Brothers deux jeunes frères dont les débuts furent à l'évidence influencé par le Hillbilly des Louvin Brothers (tout comme le sera Gram Parson plus tard fidèle au répertoire des Louvin Brothers). Ira prend très mal de devoir s’effacer, sa mandoline quasiment mise au placard au profil de steel guitare omniprésentes. Ils commencent à dangereusement oublier ses déboires dans l’alcool jusqu’à développer un alcoolisme chronique.

Février 1959, les Louvin retrouvent le Grand Ole Opry et Jim Denny (successeur de Stapp) devient leur manager exclusif, seul Knoxville Girl se distingue de la production du moment. Au début des années 60, sans doute lassé de se plier aux exigence de l'establishment, son jeu de mandoline étant systématiquement occulté par le piano et la steel guitare typique du Nashville Sound, Ira décide de plaquer la formation. Depuis déjà quelques temps les relations entre les deux frères se sont envenimées, Ira devenant de plus en plus irascible proportionnellement à son degré d’alcoolisme. Ils se séparent définitivement le 18 août 1963 après un dernier show donné à Watseka en Illinois en compagnie de Ray Price. Ils signent un dernier hit avec Must You Throw Dirt In My Face.

Discographie sur Capitol

Singles
2296 – The Family Who Pray / Let Us Travel On
2381 – Broad Minded / I Know What You're Talking About
2510 – Born Again / From Mother's Arm To Korea
2612 – Preach The Gospel / I Love God's Way Of Living
2753 – God Bless Her / No One To Sing For Me
2852 – If We Forget God / Satan Lied To Me
2965 – Satan And The Saints / Swing Low Sweet Chariot
3083 – Love The Neihbourg As Yourself / Make Him A Soldier
3177 – When I Stop Dreamin' / Pitfall
3241 – Just Reherching / Pray For Me
3300 – I Don't Believe You've Met My Baby / in The Middle Of Nowhere
3413 – Childish Love / Hoping Thap You're Hoping
3467 – Where Wild You Build / That's All He's Asking For Me
3523 – Cash On The Barrelhead / You're Running Wild
3630 – The New Partner Waltz / Don't Laugh
3715 – The First One To Love You / Plenty Of Everything But You
3770 – Praying / There's No Excuse
3804 – Call Me / I Wish You Knew
3871 – Dog Sled / When I Loved You
3974 - She Didn't Even Know I Was Gone / My Baby Came Back
4055 – My Baby's Gone / Lorene
4112 – River Of Jordan / He Can't Be Found
4117 – Knoxville Girl / I Wish It Had Been A Dream
4200 – While You're Cheating On Me / Blue From Now
4255 – You're Learning / My Curly Headed baby
4331 – The Stagger / Mellie Moved To Town
4359 – I See A Bridge / Just Suppose
4395 – Ruby's Song / If You Love Me Stay Away
4430 – Love Is A Lonely Street / What A Shame
4473 – Santa Claus Parade / It's Christmas time
4506 – I Love You Best Of All / Scared Of The Blues
4559 – Ain't Gonna Work Tomorrow / I Can't Keep You In Love With Me
4628 - It Hurt Me More / How's The World Treating You
4686 – Weapon Of Prayer / The Great Atomic Power
4757 – Time Goes To Slow / Broken Engagement
4822 – The First Time In My Life / Must You Throw Dirt In My Face
4999 – I'm Glad That Not is Him / A Message To You're Heart
5075 – Everytime You Leave / There Is No Easy Way

L.P. 1956 T.769 Tragic Song Of Life
1957 T.825 Nearer My God To Thee
1958 T.910 Ira And Charles
1958 T.1061 The Family Who Pray
T.1106 Country Loves Ballads
1959 T.1277 Satan Is Real
1960 T.1385 My Baby's Gone
T.1440 Tribute To The Delmore Brothers
1961 T.1547 Encore
T.1616 Christmas
1962 T.1721 Weapon Of Prayer
1963T/ST.1384 Keep Your Eyes On Jesus
1964T/ST.2091 Louvin Brothers Sings And Play Their Current Hits
1965 ST 2331 Thank God For My Christian Home
1967 ST 2827 The Great Roy Acuff Songs
1973 ST 11193 The Great Gospel Singing

Deux albums paraissent également sur Tower Records, filiale de Capitol
1966 T/DT.5038 – Two Different Worlds
1968 T/DT.5122 – Country Heart And Soul.

Cette période Capitol Records des Louvin Brothers fera l’objet d’une « intégrale » sur Bear Family records
1992 Coffret 8 Cds BCD 15561 - Close Harmony

Complement discographique (Albums)
1966 – Hilltop JS 6036 – Ira And Charles
1975 – Collector Classic 0105 – At New River ranch
1976 – Hilltop JS 6165 – I Don’t Balieve You Met My Baby
1978 – Rounder 1030 – Songs That Tell A Story

Ira vit alors une destructive descente aux enfers, jusqu’à se retrouver hospitalisé en urgence pour une blessure par balle infligée par … sa femme (la troisième). Conséquence d’une énième violente dispute. Remis, il reprend du service toujours sur Capitol, et continue de se produire occasionnellement et en duo avec sa quatrième femme, Anne Florence (Young sur scène). En solo il grave matière à 3 simples et 1 album.

1964 – Capitol ST 2413 – Unforgettable Ira Louvin

Dès 1964 Charlie lance un premier disque à son nom, toujours sur Capitol Records : I Don't Love You Anymore marche correctement tout comme le suivant : See The Big Man Crying Mama.

20 juin 1965, Ira et sa femme viennent de donner un concert au Chestnut Inn à Kansas City, deux amis (dont le chanteur Bill Barksdale) les raccompagnent en voiture quant un chauffard ivre les percute à la sortie de Williamsburg sur la Highway 70, tuant les quatre occupants de la voiture. Ira Loudermilk sera mis en terre au Harpeth Memory Garden de Nashville. Un modeste hommage lui sera rendu avec un petit hit posthume sur Yodel Sweet Molly. Charlie subit un contre coup terrible mais « The Show Must Go On », en 1967, il compose et enregistre I'll Remember Always en hommage à son frère et à leurs années en commun.

En 1970, Charlie sacrifie à la mode des duos mixtes, en l'occurrence avec Melba Montgomery (qui travailla également avec George Jones). 10 ans plus tard, il fête ses 25 ans de ménage avec le Grand Ole Opry. Puis il retrouve Melba Montgomery en 1991, tout comme George Jones, Crystal Gayle, Johnny Cash, Tanya Tucker, Charlie Daniels et Waylon Jennings à l'occasion d'un album anniversaire célébrant ses 50 ans de carrière, disque produit par Jim Pierce et Jack Bale.

En 1992, Charlie s’associe avec Charles Whitstein le temps d’un « Louvin Brothers Music Célébration ». Toujours membre titulaire du Grand Ole Opry, où il se produit régulièrement, Il poursuit néanmoins une carrière dynamique, interprétant notamment I Will Go Sailing No More sur la Bande originale de Toy Story courant 2003.

Cette même année, il rejoint en studio James Taylor, Patty Loveless, Merle Haggard et Dolly Parton pour réaliser Livin’ Lovin’ Losin’ the Songs Of The Louvin Brothers sur le label Universal South et un peu plus tard participe à une tournée nationale à la demande du groupe de Rock Cake

Discographie (albums)de Charlie Louvin
1964 – Capitol ST 2208 – Less And Less
1965 - Capitol ST 2437 – Many Moods
1966 - Capitol ST 2482 – Lonesome Is Me
1967 - Capitol ST 2689 – I’ll Remember Always
1967 - Capitol ST 2787 – I Forgot To Cry
1968 - Capitol ST2958 – Will You Visit Me On Sunday
1968 - Capitol ST 142 – Hey Daddy
1969 - Capitol ST 248 – Kind Of Man I Am
1970 – Hilltop JS 6089 – Lonesome Is Me
1970 - Capitol ST 416 – Here’s A Toast To Mama
1970 - Capitol ST 555 – Ten Times Charlie
1971 - Capitol ST 686 – Something To Brag About (avec Melba Montgomery)
1971 - Capitol ST 808 – Baby You’ve Got What It Takes (avec melba Montgomery)
1972 - Capitol ST 11112 – The Best
1973 – Music Box MB 91773 – Louvin Loves ‘Em
1974 – United Artists 248G – It Almost Felt Like Love
1980 – Président 104 – Charlie Louvin
1982 – Soundwaves 3308 – Jim And Jesse And Charlie (avec Jim And Jesse)
1983 – Audiograph 6001 – Audiograph Alive
1995 – Strictly Country – Live In Holland
1996 – Watermelon 1056 – Longest train

Citation :

Ecrite par votre serviteur il y a quelques années, cette petite bio pour faire connaissance avec ce duo familial de référence.

Cool! c'était publié dans quoi?

Hi,

Il y a déjà pas mal d'années, j'ai eu l'occasion de participer à la rédaction d'articles dans des fanzines de clubs Country & Rockabilly. Quelques uns avaient eu la gentillesse de publier quelques unes de mes bios (Ricky Skaggs, Bob Wills, Marty Wilde...), mais l'essentiel demeure inédit et c'est la cas de la bio des louvins et de quelques unes que j'ai glissé sur ce forum, de mémoire, Hank Williams, Charlie Rich...

Magazines et Clubs aujourd'hui disparus, mais il me reste "en stock" un peu plus d'une centaine de biographies que je me suis bien éclaté à rédiger, ça occupe, c'est ludique et instructif.

J'ai également dans mon ordinateur une histoire de la Country Music "Hillbilly Highway, un siècle de Country Music, de Eck Robertson à Taylor Swift", un bébé de presque 300 pages sur lequel je planche depuis 20 ans que j'alimente au fur et à mesure de mes recherches et trouvailles et dont je tire parfois des extraits pour le forum en fonction des thématiques.

Hee haw

P.S. pour les photos, j'ai certes quelques pièces intéressantes, mais pour la plupart c'est avant tout d'excellents souvenirs, je ne sais pas si leur qualité papier permettent un rendu sur mode informatique, je peux essayer de voir avec les spécialistes informatique du boulot, j'avoue à titre perso n'être guère à la pointe dans ce domaine.
Mais Roy Acuff en 1986 et Porter Wagoner en 1999 sur la scène de l'Opry à Nashville ça reste inoubliable. Mon regret éternel, n'avoir jamais vu Marty Robbins.

Citation :

Magazines et Clubs aujourd'hui disparus, mais il me reste "en stock" un peu plus d'une centaine de biographies que je me suis bien éclaté à rédiger, ça occupe, c'est ludique et instructif.

J'ai également dans mon ordinateur une histoire de la Country Music "Hillbilly Highway, un siècle de Country Music, de Eck Robertson à Taylor Swift", un bébé de presque 300 pages sur lequel je planche depuis 20 ans que j'alimente au fur et à mesure de mes recherches et trouvailles et dont je tire parfois des extraits pour le forum en fonction des thématiques.

Bravo, c'est ce qui s'appelle être passionné! Tu as essayé de démarcher les éditeurs?

Hi,

Non, pas de démarche auprès d'éditeurs pro.. Juste des "éditions" ponctuelles via imprimantes et photocopieuses, mais tout en artisanal.

C'est une expression que j'affectionne sans autre but que de me faire plaisir et d'en faire profiter d'autres passionnés et pouvoir échanger sur le sujet.

Et puis, outre le fait que je ne suis pas sur d'exprimer un style digne d'édition, le sujet dans notre pays est bien peu "bankable".

C'est d'ailleurs la carrence d'ouvrages dans ce domaine qui m'avait fait entreprendre une histoire de la Country Music où je tente d'aborder tous les sujets s'y rapportant, qu'ils soient musicaux, sociaux, voire tabous, ce bien sur en y exprimant une vision personnelle et donc sujette à débat.

En tous ca, merçi de tes encouragements

Hee haw

Citation :

Et puis, outre le fait que je ne suis pas sur d'exprimer un style digne d'édition, le sujet dans notre pays est bien peu "bankable".

J'ai lancé un sujet sur les livres country, histoire d'en parler un peu plus..

Toujours très actif, Charlie Louvin vient de signer sur le label canadien True North Records et sortira cette automne The Battle Rages On, un collection de war songs datant de la guerre civile américaine. (source : http://www.countrystandardtime.com/news/newsitem2.asp?xid=4368)

Charlie Louvin vient de nous quitter à l'âge de 83 ans. Atteint d'un cancer du pancréas il était resté actif jusqu'à la fin, nous gratifiant d'un dernier album il y a quelques mois, "The Battle Rages On". Nul doute que son frère Ira, décédé en 1965, lui aura gardé une place bien au chaud au paradis des très grands de la country music!

Merci, c'est toi qui m'a appris la nouvelle.

Je viens de me commander l'album tribute de 2003 :

Une fois n'est pas coutume, on en parle dans la presse française et internet :

TELERAMA :
http://www.telerama.fr/musique/charlie-louvin-legende-de-la-country-est-mort,65099.php

L'EXPRESS :
http://www.lexpress.fr/culture/musique/charlie-louvin-legende-de-la-country-music-est-mort_956279.html

QOBUZ :
http://www.qobuz.com/info/MAGAZINE-ACTUALITES/HOMMAGE/Charlie-Louvin-est-mort53160