1967 - David Bowie 1969 - Space Oddity/Man of Words 1970 - The Man Who Sold the World 1971 - Hunky Dory 1972 - The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars 1973 - Aladdin Sane 1973 - Pin Ups 1974 - Diamond Dogs 1974 - David Live ( live ) 1975 - Young Americans 1976 - Station to Station 1977 - Low 1977 - Heroes 1978 - Stage 13 ( live ) 1979 - Lodger 1980 - Scary Monsters (and Super Creeps) 1982 - David Bowie At The Philadelphia Tower ( live ) 1983 - Let's Dance 1983 - Ziggy Stardust - The Motion Picture ( live ) 1984 - Tonight - 1987 - Never Let Me Down 1993 - Black Tie White Noise 1993 - The Buddha Of Suburbia 1994 - Santa Monica '72 ( Live ) 1995 - Outside 1997 - Earthling 1999 - Hours... 2000 - Bowie at the Beeb ( Live ) 2002 - Heathen 2003 - Reality
PRINCIPALES COMPILATIONS :
2002 - Best of Bowie
DVD :
1983 - Ziggy Stardust: The Motion Picture (1983, VHS, DVD en 2003) 1984 - Love You Till Tuesday (1984, VHS, DVD en 2005) 1984 - Serious Moonlight (1984, VHS, DVD en 2006) 1988 - Glass Spider (1988, VHS, DVD en 2007) 1993 - Bowie – The Video Collection (1993, VHS) 1993 - Black Tie White Noise (1993, VHS, DVD en 2005) 2002 - Best of Bowie (2002, DVD) 2004 - A Reality Tour (2004, DVD)
Laurent Admin
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Sujet: Re: David Bowie Lun 9 Fév - 23:27
Lu dans les Inrocks
Bowie à l'origine de la crise financière ?
Un journaliste anglais juge que le système financier créé par l'artiste en 1997, afin de racheter son catalogue, préfigurait les troubles actuels.
Dans le genre "info improbable de la presse anglaise", le Daily Mirror a frappé un grand coup. Dans les colonnes du tabloïd, un journaliste économique de la BBC y est allé franco, accusant tout bonnement David Bowie d’avoir inspiré la crise financière, en arnaquant ses fans avec douze ans d’avance.
Retour en 1997. A l’époque, pour racheter les droits de ses chansons à un ancien agent, le Thin White Duke est en manque d’ar-gent frais. Sur les conseils d’un ami homme d’affaires, il décide de vendre au public des titres uniques en leur genre : les "Bowie Bonds", des actions sur ses futures ventes de disques.
Il s’agit pour Bowie de vendre ses droits sur ses royalties à venir, afin de toucher tout de suite une somme de plusieurs millions de livres. Mais le deal s’avère bien moins heureux pour les acheteurs, pour la plupart des fans de l’artiste, car, en 2004, les ventes de disques commencent à s’écrouler… Et le Daily Mirror de voir dans cette triste affaire une préfiguration de la crise boursière.
C’est en s’inspirant de Bowie que les banques du pays auraient créé leurs "junk bonds", ces fameuses actions sans valeur, vendues à des organismes privés, sur les intérêts à venir des emprunts accordés aux particuliers. Evidemment, l’accusation semble assez grossière. Difficile de gober que les banques anglaises ont puisé leur funeste inspiration chez Ziggy Stardust.
D’autant plus que "bien avant Bowie, le jeu financier a généré de lui-même du capital immatériel, soumis à des fluctuations de valeur gigantesques", comme le souligne, amusé, l’économiste Thomas Piketty. Sauf que l’histoire a tout de même une valeur de symbole. Comme des fans de Bowie convaincus du succès éternel de leur idole, "les entreprises qui investissent dans des concepts ou dans des brevets peuvent avoir l’impression d’avoir d’énormes actifs, avant que tout ne s’écroule", poursuit Thomas Piketty.
Lui voit dans la mésaventure Bowie "un cas emblématique d’un monde où la structure du capital est de plus en plus difficile à évaluer. Quelle est la vraie valeur des choses ? Il devient impossible d’avoir des références fiables. La subjectivité individuelle joue un grand rôle… Même dans le cas du catalogue de David Bowie."
En tout cas, une chose est sûre : il vaudrait mieux pour le grand David qu’il arrête de jouer aux experts financiers. Gageons que le flop de sa dernière expérience en la matière, au début de la décennie (la Bowie Bank, banque online avec cartes bleues et chéquiers à son effigie), lui aura mis la puce à l’oreille.